CREPUSCULE

mysterieuse

ETATS D'ÂME CREPUSCULAIRES ...

Aux instants les plus sombres des heures crépusculaires, lorsque le duel du jour et de la nuit  apporte ses zones d’ombre, je t’attends.

C’est le moment de la journée où le désir s’installe, lancinant, conquérant, s’accrochant à ma peau comme un effleurement, puis une égratignure. Il me semble dans ces éphémères laps de temps propices à l’imaginaire qu’une part de ton âme veille sur mes envies. Quand l’horizon lointain ne m’offre plus de ce monde que l’esquisse imparfaite et sombre des collines environnantes, je te ressens. Je devine ton approche, si ce n’est purement physique, mais toujours sensuelle.

C’est l’heure des bougies parfumées  et du ronronnement du feu dans l’âtre qui réchauffe les cœurs et les esprits abimés de trop de solitude.

Mon corps alors s’anime de fièvre et de désir, retrouve de sa superbe odorante et osée. J’aime à déceler dans ces instants privilégiés, l’arrogance érotique de ton regard ciblé sur un sein audacieux pointant sous le soyeux d’un pull en cachemire, t’invitant à rejoindre mon envie de baiser.

Point besoin de dentelles pour arrimer à moi ton manque de vertu.

La lumière diurne abdique au profit de l’ombre, me plonge dans le décor des ténèbres grandissant au fur et à mesure de mes envies de nous, au fur et à mesure que le désir m’inonde des saveurs de nos nuits éperdues.

Tu m’as promis de me rejoindre ce soir, à la tombée du jour, promis de semer désordre à profusion, de tourmenter mon âme de pensées malhonnêtes, de celles dont on regrette de ne pas abuser.

Proche de la fenêtre, ma silhouette diffuse, frissons et fragrances mêlés, les effets sensoriels de mon empressement ‘enfin te retrouver.

Le parquet craque, le feu claque…Tu viens d’entrer. Mon pull vient de choir sur le bois ciré, t’offrant l’entière nudité de mon envie d’aimer…

Une morsure dans le cou, un souffle sur ma nuque…Promesse honorée…Je suis déjà trempée !

Tu inventes des rêves pour moi, me procure cette ivresse  d’air pur, de bonheur et de plaisir …

Je me retourne, tu n’es pas là. Ce ne sont que tes folles promesses qui m’effleurent et me tuent un peu plus chaque jour.

Le désir est là, ancré entre mes cuisses, à portée de mes doigts, mais si éloigné des tiens.

Ce crépuscule n’était qu’une trêve dans ce manque de toi, une faille ensorceleuse, une apnée érotique !

Ressens-tu ces frissons dans le creux de mes reins qui m’éveillent et m’animent de désirs assassins ?

Le jour fait déjà son deuil, une lune rousse éclabousse mes rêves d’un tout autre destin que poursuivre ma nuit au creux de ton épaule.

Il est temps d’allumer une veilleuse et de vivre mes fantasmes sous le reflet solitaire de mon esprit épris d’un Ange fantomatique

© 2013 Mysterieuse

  • D'accord!

    · Il y a presque 11 ans ·
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    Philippe Larue

  • Aux instants les plus sombres des heures crépusculaires...perso, je trouve un peu lourd. Sinon, le texte est bon

    · Il y a presque 11 ans ·
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    Philippe Larue

    • un pull en cachemire. Il m'a fallu attendre 60 ans pour découvrir cela. la sensualité et la chaleur et la douceur de ce tissu qui donne envie de caresser avec sa main à tout instant. On m'a offert aussi une écharpe à 4 fils, alors là c'est carrément inimaginable. Est ce que cela vaut le désir? Pour moi, ne pas avoir froid, et sentir cette matière mystérieuse vaut le désir oui.

      · Il y a presque 11 ans ·
      Bbjeune021redimensionne

      elisabetha

    • Surement Philippe, mais je vis des heures lourdes et sombres .On n'écrit que ce que l'on ressent...merci

      · Il y a presque 11 ans ·
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      mysterieuse

    • oui elasibetha , c'est absolument cela , un douceur incoyable

      · Il y a presque 11 ans ·
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      mysterieuse

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