Crépuscule d'automne

Fabien Dumaitre

Soleil plongeant au corps brûlant

Imprègne le ciel d’une chaude lumière

Oiseaux voletants portés par le vent

Dessinent au loin des ballets éphémères

Feuilles mortes aux veines de marbre

Tapissent le sol d’un drap de sang

Troncs noueux des séculaires arbres

Hantent les lieux tels des géants

Senteurs subtiles délicieusement boisées

Enivrent de leurs parfums délicats

Les nez affûtés des intriguant farfadets

Peuple souverain de cet étrange endroit

Hurle le vent froid et puissant

Dans la forêt aux chênes imposants

Griffe la pluie de ses doigts liquides

La terre noirâtre, boueuse et putride

Au crépuscule succède l’obscurité

A peine baignée de la lueur argentée

D’une lune pâle, ronde et pleine

En cette nuit glaciale devenue reine

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