Dans le lit, un après midi de pluie

[Nero] Black Word

Petite histoire au lit, un jour ou la pluie n'invitait à aucune sortie. https://www.facebook.com/BlackWordPage/


Les yeux mi-clos, le visage tourné vers la fenêtre, ma tête est posée près de son cou. Il s'est endormi sur le dos en me tenant dans ses bras, alors que j'étais sur lui. Nous somme ainsi étendus dans son lit. Cet après-midi pluvieux s'écoule au ralenti, et il fait malgré tout bien chaud. Si chaud qu'il avait préféré se mettre nu avant de s'allonger. Moi j'ai gardé sa chemise noir préféré, accompagné de ma petite culotte mauve.  Pendant son sommeil, je m'amuse à passer ma main sur sa barbe naissante.

Le temps s'écoulait comme les gouttes de pluies qui venaient se suicider sur la surface de verre de la fenêtre, et rien ne semblait pouvoir venir perturber cet instant de béatitude. Pas de bruit, pas de perturbation en vu. Ce vol tranquille nous conduisait vers les îles paradisiaques où le monde entier ne serait qu'un horizon.

D'un seul coup, alors que je m'apprêtais à rejoindre mon cher et tendre dans le l'univers des rêves, je sens quelque chose de dur à travers toute la douceur qui m'entoure. Une cale énorme, un mât au milieu du bateau, un arbre qui aurait poussé en plein sur notre route. Je fais descendre ma main le long de nos corps, la posant sur cette chose toute tendue qui est venu s'immiscer entre mes cuisses.

Je souris de ma découverte, sortant de ma somnolence. Mon chéri venait de me surprendre en aillant une érection pendant son sommeil. Je le regarde dormir, me mordant la lèvre, je m'amuse à le caresser. Collant sa verge à la surface en tissus de ma petite culotte, juste entre mes jambes.

Faisant de discrets mouvements de bassin, maintenant son sexe contre moi, sans le réveiller. Je prends tout mon temps et je profite. Son corps devient chaud sous le mien. Son cœur accélère, tout comme le mien. Et l'excitation monte dans sa dureté frottée par mon dessous taché d'humidité.

J'écarte le tissu qui recouvre mon intimité et, à l'aide de ma main, fait entrer son membre dans l'ouverture de mon corps. Lentement, j'entame un rythme de mouvement avec mon bassin. Sur lui, veillent à ne pas le réveiller, je regarde son visage et soupire tout bas.

Je me redresse entièrement, assis sur lui et son mât tendu. Les cheveux sur le visage, la tête légèrement basculé à l'arrière, les yeux fixés sur son visage endormi, je monte et descend le long de sa lance de chair. Je remarque sa bouche entre-ouverte qui laisse échapper des petits soupirs de plaisir.

Je souris de plus belle, laissant entendre mon envie s'assouvir à travers ma voix tout en gérant ses vas et viens. Je monte et descends encore, lentement mais avec tant de plaisir. Mes seins bougent dans les mêmes élans sous la chemise ouverte que je me suis permis de prendre. Tout me semble tourner au ralenti, mais c'est très bien ainsi. Je ne veux pas m'arrêter.

Son corps est plus chaud, son cœur palpitant s'accélère, sa bouche s'ouvre encore. Je sens qu'il ne va pas tarder.

Je le retire et reviens m'allonger contre lui. Reprenant son sexe dans ma main, nous en revenons à ce moment où je le caressais. Ma fente humide se trémousse sur sa surface gonflée de sang et de plaisir, faisant encore et toujours des mouvements qui ne changent jamais. Mes lèvres goûtent à son cou en même temps.

Il fini par se réveiller d'un coup, au moment où la raideur de son désir fini par se soulager. Rendant les armes face à toute l'attention que je lui ai portée. Son sexe se vide et souille ma main, ainsi que ma culotte et mes cuisses, alors qu'il sort tout juste de sa torpeur.

Reprenant un rythme de respiration plus posé, il me regarde et devine facilement, par mon sourire et sa satisfaction, que j'ai profité de lui pendant son absence. Il me sourit à son tour et m'embrasse tendrement, me serrant tendrement dans ses bras.

Les yeux mi-clos, nos visages tournés vers la fenêtre, nous regardons la pluie.


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