Danse la mort
nomade
Danse au son des guitares
Danse et mime la mort,
Chante des chants barbares
Quand prie le matador .
Dans l’arène au sang rouge,
Le taureau est entré
Son œil noir qui seul bouge
Voit l’habit chamarré.
Le toréro s’apprête
Au fil de son épée
À terrasser la bête
Si fièrement dressée.
Déjà les picadors
Armés de lourdes piques
L’ont blessé sans remords,
Et la foule s’applique.
Elle hurle ses bravos
Dans un bruit de tonnerre
Tandis que le taureau
Vient de choir sur la terre.
La fièvre et la folie
De ces êtres sans coeur
Éclate en un long cri
Quand la bête se meurt.
C’est l’éternel ballet
De la vie de la haine
Que leur Dieu a créé
En leur mettant des chaînes.
Et dans la frénésie
D’un ciel couleur carmin
Ils croient que vivre ainsi
Est le seul vrai chemin.
Et moi je les maudis
Ces hommes au cœur de pierre
Pensant que tout est dit
Sans voir que la poussière
Viendra les recouvrir
Et brisera leurs os
Pour les faire périr
Comme le fier taureau…
la corrida a été et reste une barbarie pour moi...
· Il y a environ 13 ans ·nomade
Beau et j'aime, car je suis en accord, avec cet écrit. Coeur.
· Il y a environ 13 ans ·Yvette Dujardin
Bravo pour l'humanité et la forme dans ce poème, Nomade !!!
· Il y a plus de 13 ans ·Pascal Germanaud