De la haine du prochain.
Christophe Hulé
Faire plaisir aux autres, en voilà une idée !
Sauf à aimer se prendre des baffes.
« Qui c'est qu'celui-là ? ».
Au mieux la méfiance, mais bien plus souvent le bâton.
« Réussir socialement » c'est savoir prendre suffisamment de distance pour ne plus être atteint.
La grande majorité forge sa propre armure, plus ou moins efficace, et pas question en tous cas de baisser la garde.
« Complètement toqué ce type là ».
Ceux qui se prennent pour des Saints s'en vont direct à l'abattoir.
« Qu'est-ce qu'il veut, qu'est-ce qu'il a ? ».
Les redresseurs de torts auront choisi leur destin.
Je te hais, tu me hais, tout est bien.
C'est scandaleux, tu es syndiqué ? Tu ne peux pas accepter cette situation !
T'inquiètes, je vais défendre ta cause auprès de la Direction.
Rapport du 16 mars.
M. X a fomenté la révolte, soi-disant pour défendre un collègue, qui a démenti depuis.
Nous envisageons, dans un premier temps, une mise à pied non rémunérée, en attendant la réunion avec les plus hautes instances de cette noble institution.
Une radiation pure et simple n'est pas exclue à ce stade.
- Marre de tes déprimes à répétition, tu fais comme tout l'monde, ton boulot, et le reste tu t'en tapes.
Ne compte pas sur moi plus longtemps pour te ramasser à la petite cuillère et soigner ton mal-être.
Désolé de te le dire, mais tu n'es qu'un faible.
Prends ça comme un avertissement !
« On se retrouve seul ».
Le piquet de grève n'a rien donné, malgré l'occupation de l'usine désaffectée, un cadeau des patrons voyous, qui ont su vider de nuit des locaux où certain(e)s ont passé 40 ans ans de leur vie.
Le Gouvernement dit « faire le maximum » pour réparer cette injustice.
Les investisseurs étrangers n'ont fait qu'appliquer les non règles de la « main invisible ».
- Désolé, mais il ne reste que l'hypothèque, et croyez-moi, vous vous en sortez bien, connaissant la situation de vos collègues.
- Camarades, le patronat vous spolie !
- Oui Madame Arlette, c'est l'heure du dîner, je vous accompagne au réfectoire.
La loi du marché je ne cours pas après !
· Il y a plus d'un an ·yl5
La loi du marché c'est qu'il n'y a pas de loi.
· Il y a plus d'un an ·Christophe Hulé
j'ai surtout dans la tête la chanson de Vassiliu...pffff
· Il y a plus d'un an ·vividecateri
Complètement gaga, et puis sa bagnole les gars, etc.
· Il y a plus d'un an ·Christophe Hulé
https://youtu.be/G65Y-yr4M4o
· Il y a plus d'un an ·dechainons-nous
Chouette la bande annonce, enfin moi j'aime pas la violence.
· Il y a plus d'un an ·Christophe Hulé
Film culte de Mathieu Kassovitz des années 90. Une explication (controversée selon les publics) de comment peut se nourrir et croitre la haine en fonction d'éléments déclencheurs.
· Il y a plus d'un an ·dechainons-nous
Je sais que c'est un excellent film, mais je suis une midinette, tout ce qui est violent me traumatise.
· Il y a plus d'un an ·Christophe Hulé
Aime -toi, les autres t'aimeront. :o))
· Il y a plus d'un an ·Hervé Lénervé
Aime-toi, et tu t'aimeras!
· Il y a plus d'un an ·Christophe Hulé