délire5

mark-olantern

Gavé comme une putain d'oie pour Noël, je déplore la tristesse de leurs yeux vides... Étalages et putains d'offres promotionnelles sont je crois leurs rires... Je capte rien... J'ai jamais rien capté... T'façon je pleure pour rien. Puis j'aime me dire mal-aimé... Pour qu'après on m'aime mieux, pour qu'après je sois heureux, pour aimer derrière, comme un chien infidèle... Alors j'écris ici pour rien, ou juste pour rengainer, juste poser le flingue, et jouer avec la fumée... Des indiens qui passaient par là... Des âmes opprimées comme beaucoup d'entre nous... Des mal-aimés, mais qui sont là pour moi... Qui sont là pour l'amour... Mettre des couleurs à l'autour... Peindre par-dessus le terne de ce triste tableau... Se dire prince ou princesse pour un jour... Et leur dire merci à ces camarades du fardeau... Du fardeau qu'est la vie... De de devoir toujours se battre, tous les jours, même la nuit... Même quand on n'a pas le cœur malfrat...


+++ le 28/12/2017

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