Demande a mon ami imaginaire

stockholmsyndrom

Ya d'innombrables limaces qui viennent faire des trous dans ma tête, picorer mes pensées. J'ignore par ou elles sont rentrées. C'est gélatineux, comme un pooding, elles en raffolent. J'en ai parlé a mon ami imaginaire. Il dit qu'il s'en fout, ca l'intéresse pas. Lui, il préfère quand je mens, quand j'enjolive les choses, il me trouve doué pour ca. Je sais pas vraiment ce qu'il me trouve, c'est qu'il doit se sentir seul pour écouter toutes ces conneries. Apres tout, je lui ai rien demandé. J'ai besoin de personne moi, c'est plutôt apaisant les murs, ca parle pas. Ya tout un tas de trucs apaisants, comme écouter le vent, ce genre de conneries, mais rien ne vaudra jamais l'excitation et l'éclair d'un orage, la violence inné d'un flash blanc coupant le décor en deux avant de s'écraser dans les entrailles du monde. Ca c'est du spectacle. C'est tellement rare un orage. Moi j'ai que la pluie. Je suis loin d'être imperméable. C'est comme ca que naissent les mauvaises graines petit, demande a mon ami imaginaire.

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