Der König der Dunkelheit

Juliet

Ô Silence,
Que ta caresse est sentencieuse.

Sur des lèvres empourprées, s'étire un sourire éternel
Dans tes bras je me laisserai reposer
Ferme mes yeux et dépose ton pieux baiser sur mon front.

Sur un bout de lame d'argent
Les souvenirs coagulent.

                         De quelle nature est ce vin
                 Pour lequel je porte mes lèvres à la coupe ?

Tant que je voudrai me laisser étreindre
Mes mains demeureront reposées sur le linceul.


   
                        Comme la rose rouge devient bleu froid
                       La passion se cristallise dans l'instant mort.


Toi que j'aime,
Nous qui nous épousons
Si je te jure fidélité
Jure-moi humilité.

Dans un ébat au goût de ténèbres
                                        Je deviendrai ton Roi.


(écrit sur une impulsion le 21 janvier 2011)

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