Désir assouvi

Jean Pierre Squillari

Un désir obsessionnel

« Jean, ta nouvelle secrétaire à quelque chose de plus. Elle est attirante séduisante mais également mystérieuse ce qui ajoute à son charme. Regarde quand elle se lève et qu'elle traverse son bureau, son déhanchement, ses chaussures à talons et sa jupe mettent en valeur ses jambes, et ses fesses galbées qui ne demandent qu'a être caressées. Quelle chance il a son amant ! »

Depuis ce jour-là je n'avais qu'une obsession, lui parler, trouver un motif pour engager la conversation. J'échafaudais mille plans, je n'arrivais pas à trouver le bon prétexte, la bonne opportunité jusqu'au jour où j'ai eu l'occasion de l'inviter à une réception. Très rapidement elle m'a répondu qu'elle déclinait l'invitation mais était d'accord pour un rendez-vous en ville.

Une terrasse, un café, elle était face à moi, sa main posé sur la table, elle me parlait je n'écoutais pas, mes yeux étaient attirés par cette main qui semblait orpheline et qui attendait un signe, un réconfort, que sais-je, un soutien ! Sans plus réfléchir j'ai posé la mienne sur la sienne, elle m'a souri elle a empoigné mes doigts dans les siens. J'ai senti une bouffée de chaleur remonter le long de mon corps jusqu'au sommet de mon crane, je lui dis simplement : «  On s'en va ? ». « Si tu veux me dit-elle. »

 

Elle me précède dans l'escalier de l'hôtel, je profite de l'instant présent, ces fesses sont à quelques centimètres de moi, je sais que dans quelques instants je vais pouvoir les caresser, découvrir ce qui pendant des mois m'obsédait, je sais qu'elles vont m'appartenir. L'amant c'est moi maintenant, c'est moi qui ai de la chance. J'ouvre la chambre mes mains tremblent sur la poignée de porte. Nous sommes seul, elle jette son sac sur le lit je l'attire contre moi, je sens sa langue qui me transperce les lèvres. Sa main posée sur ma nuque m'attire contre sa bouche, je suis prisonnier mais dans une prison dorée. J'ai juste le temps de répondre à son envie, que c'est bon, que c'est chaud, nous sommes debout au milieu de la pièce, ma main sur ses cuisses remonte lentement, sous sa jupe, je sens maintenant sa peau au-dessus de ses bas, le contraste est saisissant, ça dépasse tout ce que j'imaginais. Sa peau douce détonne avec la rudesse et la fougue avec lesquelles elle mène les débats. D'abord surpris, je prends maintenant l'initiative, toujours debout, je la soulève, elle enserre ses jambes contre mon corps nos bouches encore unies. J'étouffe, je manque d'air mais je ne veux plus quitter sa langue qui m'explore, il y a le feu en moi, je saisi ses fesses de mes deux mains, je sens la fermeté sous la douceur, cela dépasse mes rêves les plus fou, l'objet de mon désir je le possède enfin. Je veux profiter, me venger de cette attente interminable,  son minuscule string ne cache rien de son trésor ou si peu. Mes doigts se glissent sous l'élastique, à moi  d'explorer, elle halète, elle gémit de plaisir, ses cuisses m'enserrent de plus en plus fort, ses muscles se tendent, sa bouche se plaque encore plus contre la mienne, son hurlement de plaisir est étouffé par mes lèvres, elle s'abandonne dans mes bras, mes jambes défaillent nous tombons sur le lit, nos bouches se séparent. Nos corps se divisent ; côte à côte, nos yeux fixent le plafond, puis ils se ferment, sans rien dire, nous nous endormons enlacés l'un contre l'autre.

 

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