destin commun

Destin commun

Synopsis

 Tout retombera un jour dans l’oubli, néanmoins on ne pourrait jamais s’affranchir de certains souvenirs, qui marqueront notre vie pour le restant de nos jours. C’est ainsi que  mon destin fut lié à une personne qui peu avant m’était complètement  inconnue, et vivait à mille lieux de moi. La compassion m’avait présenté Coleen et c’est l’amitié qui l’a recueilli.  Remontant maintenant un peu le temps. L’envie de m’en aller a curieusement  grandit  avec moi. Je vrombissais avec les moteurs des grosses cylindrées parqué dans le garage de mon père pour réparation ; ce dernier voulait à tout prix me transmettre son savoir, sauf  que ce n’était toujours pas le moment pour moi, du moins le pensais-je. J’avais hâte d’être aux commandes d’une de ces bijoux de la technologie, et  que ma fuite prenne un bon élan. Ai-je tort de  vouloir respirer ailleurs ? De foulé d’autres sols ? Me condamnerait’ on car ce sentiment est né avec moi ? 

Début du roman

 Ignorant le chagrin que j’allais causer a ma chère mère, tout en éprouvant cette satisfaction de contrarier  mon père que j’avoue ne méritait réellement pas. Le moment propice tant attendu est enfin venu  L’aurore m’étais l’heure approprié pour mettre mon plan à exécution, mon professeur d’histoire disait souvent : «  l’aube et le crépuscule ont donné naissance à d’innombrables grands événements ». Juste avant de sortir, mon affection pour ma grande mère que je chérissais beaucoup, me dictait un ultime et discret au revoir. Cette femme magnifique avait prédit mon départ non annoncé. Elle disait souvent  « si vous entendez  une assourdissante déflagration, cherchez après Paul. Si ce dont vous n’avez jamais imaginé arrivé se concrétisai devant vous, sachez que Paul en serais l’auteur,  si vous vous réveillerez un jour sous un calme inhabituel sachez  alors que Paul a levé l’ancre. J’avançais avec circonspection,  frémissant d’émotion en faisant mes premiers pas vers l’inconnu ; Tout en déambulant prés des voisines habitations champs de mes anciennes conquêtes, une voix ironique s’éleva  je ne sais d’où, et que je n’arrivais à localiser qu’après avoir reconnu son auteur  « eh Paul ou va tu a cet heure ci avec ton ridicule sac a dos » ? Sans prêter attention je continuais mon début de parcours tout en essayant de mettre de l’ordre dans mes idées quelque peu embrouillées.  Je dois admettre cependant que ma vision de ce départ précipité n’est plus celle d’avant ; contrairement au jeu stupide auquel je voulais m’adonné, c’est devenu une quête d’un avenir meilleur, d’une certaine valeur humaine à laquelle j’aspirais profondément.

Honnêtement je ne sais d’où ces notions ont soudainement surgit en moi, à moins que ça ne soit le fruit de mes abondantes lectures.   Je n’arrivais cependant pas à me débarrasser d’une légère peur d’un lendemain incertain et plus obscur. Dans le bus qui me cheminais vers la métropole je considérais les passagers, chacun ou presque plonger dans son livre de poche à mon exception, m’épargnant ainsi la sensation de nausée que ça me procurer. Une dame juste devant moi lisez avec acharnement «  portrait d’un tueur » de Patricia cornwell, talentueuse écrivain  du roman policier qui a tant passionnée ma mère qui ne manquait pas de a s’achetais chaque nouveau ouvrage .L’orage qui brusquement éclata me tira de mes pensées, tout en me remémorant un détail que j’ai omis et qui me tenait tant a cœur. Par quel diable ai-je pu oublier de laisser un petit mot rassurant pour ma mère ! J’en concluais ensuite que le répondeur automatique de la maison ferait l’affaire. Après deux interminables heures de routes notre bus pris son rayon de stationnement final a la gare routière, ces endroits m’ont toujours mis sur mes gardes, touts les fuyards en manque de culot y séjournaient. Hors de question de mettre le nez dehors sous cette pluie battante, un rafraichissant m’étais nécessaire. Je fis ensuite quelques magasins. Un rayon de soleil pénétra la grande salle annonçant un ciel plus clément, Il n’était plus question à présent de transport public chaque sou m’était précieux.

Progressant sur le fameux pont reliant les deux rives de la ville, je fus frappé de stupeur par ce titanesque  édifice, fierté de la ville, Tout en m’interrogeant sur  les limites de la volonté humaine.  Soudain j’aperçus de loin, sur la chaussée réservé aux arrêts d’urgences, une Volkswagen aux quatre portières grandes ouvertes sans distinguer la moindre silhouette humaine. Plus je m’approchais plus mon cœur battait a tout rompre, craignant de tomber sur  quelque chose de macabre qui risquerait de me ralentir ou de m’impliquer dans de sales affaires. Le vrombissement du moteur qui tournait renseignait une caisse qui n’a pas encore franchit ses premiers 10000 kilomètres, ceci part de part ma modeste connaissance des voitures, dont j’ai eu vent par les interminables heures passées au garage avec mon père, Non loin de la bagnole une famille anglaise baignait dans une confusion totale, criant un prénom dont je suppose être celui de leur fille et couraient dans tout les sens, la mère s’approcha brusquement de moi m’agrippa par les épaule avec une telle force qu’en temps normale une femme serait incapable d’en produire. Me suppliant de l’informer sur sa fille Coleen. No, répondis ‘je avec désolation, ma parfaite maitrise de l’anglais ne m’a pas aidé à ajouter un mot de plus, les multiples romans de Tom Glancy que j’ai dévoré dans cette langue m’étaient  vain. Le supplie de la mère m’a aussitôt mêlais a eux pour leur prêtais main forte, fallait absolument trouver Coleen. S’est t’elle jeter dans la mer ? A-t-elle manigancé son départ avec son copain et décamper sans crier Gard ? C’était l’alternative la plus admissible pour l’instant. Pas difficile  d’imaginer ce qui tournais dans la tète d’une adolescente  de 17ans. J’inspectais les lieux tout autour sans la moindre trace de la fille. Je me demandais cependant si j’étais bien placé pour me mettre à la recherche d’une disparue, qui a eu probablement les mêmes raisons que les miennes pour avoir déguerpi ?est ce raisonnable de ma part d’essayer de consoler une mère  gagné par l’affolement,  alors que j’ai ignoré les sentiments de la mienne ? Fallait se détacher de ces remords si je voulais progresser.  J’essayais non sans peine  de me faire un portrait de cet inconnue a travers ses parents, le père affichait un calme  anormale face a la situation, alors qu’un désarroi sans précédent s’empara de la mère qui avais je remarqué lancer des regards soupçonneux vers ce  dernier. De près ou de loin j’étais à présent assez impliqué dans cet affaire, tel un  figurant qui devait terminer sa courte apparition.

Une main angélique vint me saisir par la main,  Lauryn la sœur cadette de notre fugitive voulait se confié a moi. Deux larmes commencèrent a se formé dans ses jolies yeux claires, quand elle me rapporta les faits de l’accident de voiture qui a couté la vie a leur père. Peu après disait t’elle, sa mère s’est remarié avec cet énergumène qui a chamboulait leur vie et en particulier celle de Coleen. On croit toujours que nos raisons sont les plus fortes, malheureusement ce n’est jamais le cas.la peur avais contraint Coleen à fuir, alors que j’étais entouré de tout l’amour du monde. L’abattement a eu raison d’elle après la douloureuse tragédie familiale. Quant au mien il souhaitait un fiston toujours proches du nid familial, c’est d’ailleurs la raison de vouloir  m’initier a son métier surtout que je détenais certains dons dans la mécanique. Je ne saisissais cependant  pas la cause de la frayeur de Coleen. Lassée par toutes ces réflexions, une envie folle me prit soudainement de tourner cette page, j’avais encore envie de fuir.