Deux vieilles peaux

à N *** Lundi 1 er mai 2017 9.16

" Vous êtes un goujat mon vieux, vous me dites " ma vieille "  je vous réponds mon vieux, et j'ajoute con, c'est vous qui m'avez dit je crois un jour que votre sainte épouse vous traitait de vieux con, vous même vous vous le dites, et vous vous complaisez dans un masochisme verbal qui finit par être déplaisant et débilitant, moi je dis que vous êtes un sale con quand ainsi vous osez m'accabler de qualificatifs insanes ...

     Où sont nos tendresse d'antan, de naguère même, quand vous me disiez mon coquelicot chéri, ma chatte mouillée de pleurs, mes seins d'amour, mes petites lèvres vanillées, ou chocolatées, ( selon la position géographiques des dites lèvres ... )

   Tenez ces évocations m'émeuvent encore, un trouble, je .. Hélas ..

    Allez je sais que vous ne viendrez pas toquer à ma porte pour m'offrir un brin de muguet portant treize clochettes, mais mon ami soyez tendre aujourd'hui, n'imaginez pas comme trop souvent que la terre vous en veut, d'ailleurs qui connaît votre existence, les gens n'en ont rien à foutre de vous, ils savent que tôt ou tard plus tôt que tard vous débarrasserez le plancher, alors abandonnez vos stigmatisations indignes, soyez mon confident apaisé comme je serai, comme je suis votre confidente encore énamourée .. "

      Ah Chère vous que voici une belle prose de si bon matin que vous écrivez bien, nos deux vieilles peaux peuvent donc encore se frotter, se dire des émotions, c'est vous qui décidément m'offrez un beau brin de muguet ...

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