Dieu n'existe pas, je l'ai rencontré !
dechainons-nous
C'était un matin divers, je prenais un grog pour me réchauffer les pieds, la lassitude avait envahi les nuages et le juke box jouait le requiem des ânes perdus.
Mon clavier divaguait à peines perdues et sonnait à thônes sa voix.
Certainement un manque de peau, mais l'homme n'était ni blanc black beur, son reflet n'était que la pâle imitation de ses interlocuteurs, dans la précieuse brunette de ses yeux se reflétait la désuétude d'une humanité en quête d'une sainte nitouche.
Sa déprime valait bien celle qui soldait mon licenciement, mais si les silences lancent l'orgueil au delà des histoires d'argent qui finissent mal en général, des l'or la compétition reprenait son chemin je crois.
Je n'avais pas vraiment envie de discuter, mais ses intentions étaient impénétrables et je me tenais sur mes gardes, debout sur mes pieds qui étaient bien au sec.
Il me parlait de son employeur qui s'impatientait de voir le nombre d'employés grandissant et une productivité qui n'était pas à la hauteur des frais fixes induits. Bêtement je lui dis qu'il fallait délocaliser, tous les cons de la planète le faisaient et on louait leur clairvoyance, il pouvait même recapitaliser son entreprise en la finançant par LBO ou en LOA.
Il me répondit que la clairvoyance était sa tasse de thé et qu'il avait de grandes ambitions pour l'être humain, mais qu'il n'arrivait pas à maîtriser cette démographie galopante. Pour ce faire il avait mis en jeu le serpent dans la paume, avait gravé dans le marbre une noyade programmée, misé sur les lauriers hautains d'éleveurs des lion's club dans la Rome antique, engagé la mafia corse de la sainte Hélene , dressé un chacal Berlinois à moustaches en balai à chiottes, atomisé l'esprit rebelle du bipède, semé la peste le choléra et le sida mais rien ni faisait le mâle se nourrissait du mal et se répandait comme le chien du Gévaudant sur les terres nourricières de Gaïa.
Il m'avoua être très fatigué et déçu d'un tel gâchis, les paradis artificiels qu'il avait créés étaient trop superficiels et les entrailles de la terre grondaient d'impatience de pouvoir tout aseptiser à laves bouillantes.
Il lui aurait suffi de faire Ctrl/Alt/Sup et de relancer la babas, mais le silicium aussi avait été domestiqué et le sable avait mis son grain de sel dans les affaires du sempiternel déconfit.
Il faisait pitié à voir, lui qui semblait si bon et généreux mais si perdu dans son projet humanoidoparano, alors je décidais de devenir son copain de boisson et lui conseillais de laisser du temps au temps, le chaînon manquant ne tarderait pas à s'éventer et une météorite finirait bien à s'envoyer en l'air ici bas.
Nous bûmes longtemps jusqu'à usure du sablier saharien, il s'écoula un ou deux siècles, peut être plus je m'étais assoupi entre deux révolutions, quand nous sortîmes dehors les fourmis géantes étaient devenues maîtres du monde et avaient déclaré la loi martiale.
Lcm
Le genre de rencontre qui marque au fer blanc.
· Il y a environ 6 ans ·unrienlabime
Oui en quelque sorte quand on est accoudé sur le zinc
· Il y a environ 6 ans ·dechainons-nous
Je reste coi à cette valse de jeux de mots, quoi !. :o))
· Il y a environ 6 ans ·Hervé Lénervé
Ce n'est pas vrai ! Je n'ai rencontré personne :)
· Il y a environ 6 ans ·Mario Pippo
La bergère de Lorraine te dirait qu’il n’est pas donné à tous de rencontrer Dieu, il faut savoir écouter. :o))
· Il y a environ 6 ans ·Hervé Lénervé
Je t'écoute, mon fils :)
· Il y a environ 6 ans ·Mario Pippo
Père, tu ne m’as tjrs pas remboursé mes 2000 balles ! :o))
· Il y a environ 6 ans ·Hervé Lénervé
Aide-toi, le ciel t'aidera :)
· Il y a environ 6 ans ·Mario Pippo
Ce n'est donc pas un coi .. interrompu :)
· Il y a environ 6 ans ·Pour les 2000 balles débrouillez vous, moi je suis passé à la bite con.
Sur que la bergère n'était pas une défroquée voire elle était peut être bien culottée aussi quand le barbu m'a parlé de ses saints j'ai tout de suite pensée à elle.
dechainons-nous
et de relancer la "babas," Pas compris
· Il y a environ 6 ans ·Sinon c'est très bien
ça me rappelle le chaînon manquant ;)
reverrance
hi hi dans le jargon des informaticiens la babas c'est le calculateur. Au début des PC qui plantaient bien souvent on redémarrait avec les 3 touches CTRl, ALT, DEL et tout le job depuis la dernière sauvegarde était perdu (vieux cauchemar de silicium)
· Il y a environ 6 ans ·dechainons-nous