Disparition en plein soleil
Julien Aubert Schiappapietra
Derrière des yeux trop sombres
Pour une fille de ton âge
Tu dors submergée des ombres
Qui font les enfants sage
Les nappes de pétrole
Couvrent ton corps d'ivoire
Des vagues noires te frôlent
Nappent les bleus de moire
De ton corps médiatique
Et les beautés des nuits
De ton corps sous la lune
Arrachées à ta vie
Le monde tourne rond
L'humanité sauvage
Traîne son corps de plomb
Vide elle te dévisage
Et te serre sur ses seins
Te salue, en un sens
L'éternel rêve humain
A le charme un peu rance.
Les envies souterraines
Les instants d'antalgie
La jeunesse incertaine
Dans l'institution grise
Resteront inconnus
Les amours sibyllins
Et la folie des nus
Disparus à tes mains
S'évapore matinale
Glaciale
Et cristalline
La rosée lacrymale
De l'aube d'aubépine
Frémissent sur ta peau claire
Illuminent ton corps
Les lumières scolaires
Provenant des aurores
L'inhumanité vide
T'a privé d'un été
Du frissons des nuits vides
Des glycines de mai
Je ne sais pourquoi votre très joli poème me fait penser à la petite sirène de Copenhague, pourtant elle est en bronze...non en ivoire.
· Il y a environ 8 ans ·Louve
...mais c'est une enfant qui a perdu sa vie...
· Il y a environ 8 ans ·Louve
c'est magnifique. Merci
· Il y a environ 8 ans ·li-belle-lule