Echos lointains
Diarra
Les sirènes ont fini de retentir,
Je regarde autour,
pour m’assurer que j’ai tout pris.
Fièrement dressé debout,
Mes rangers brillent,
Le sac au dos, ma kalach en état,
Je suis prêt à aller faire briller les étoiles.
Mais où vas-tu si déterminé ?
Je m’en vais retenir
les eaux de la mer,
qui essaie sans relâche
de recouvrir nos toits.
Où vas-tu ?
Je m’en vais empêcher
l’horreur de prendre le pas
sur l’Amour, la justice,
la liberté et la paix.
Je vérifie ma kalach,
Je la nettoie encore,
Car dans l’enfer de la guerre,
C’est ma seule amie.
Oh mon DIEU !
Je m’en vais ôter des vies,
J’aimerais bien sûr être allonger
sur les courbes voluptueuses
de WHITEHAVEN Beach,
Fourvoyé mes pieds
dans ce sable blanc immaculé,
Me perdre au creux
de cette eau cristalline et chaude
qui invite à la paresse.
Oh mon DIEU !
Je m’en vais détruire
ce que je ne saurai créer,
mais comment faire ?
Je devrais rester je sais,
Mais comment répondre à ceux qui n’ont
pour seul langage que la violence,
Comment faire comprendre
qu’il est mille fois mieux de s’aimer.
J’aimerais bien sûr jeté ma kalach,
mais voilà,
Si je m’en vais,
Si je pars aussi promptement,
C’est seulement
pour que notre terre reste un espace
d’Amour, de justice, de liberté et de paix.
Si je fais mal,
S’il te plait, pardonne moi.
Et si je ne rentre pas,
Si je ne rentre pas entier,
Ça aurait été seulement
pour maintenir
notre monde entier.
l'on n'est pas du bois à brûler dans le feu de la guerre comme tu le dit joliment dan ton joli poème, bien vue Diarra.)
· Il y a plus de 11 ans ·Salvatore Pepe
fort, et surement vrai pour des millions d'homme.
· Il y a plus de 11 ans ·elisabetha