Écrire des silences
Marcus Volk
« J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges » Arthur Rimbaud
Je fixe un plafond qui n'existe pas, avec juste sa voix qui s'endort au son de la mienne. Parfois mes nuits sont hachées, quasi toujours à des heures miroirs, parfois je parviens à l'aurore.
[Et je finis par sombrer]
On avait dit se voir tous les 15 jours et cela suffirait. A nous entendre, ce n'est maintenant plus suffisant.
[21 jours d'auto-guérison @ Reiki]
Nous avons monté cette armoire qui s'oubliait… pour y ranger mes rares affaires.
[Un pas après l'autre]
Il y a ce chez-nous qui hante nos songes et alimente nos conversations. Il y a ce temps passé ensemble, toujours une découverte comme si on ne s'était pas quitté, la veille, il y a une semaine.
[Ou plus]
Il y a et il y aura toujours ces vautours, qui tournent, et que je chasse de mon esprit.
[Heure miroir : 21h21 : invite à la tempérance dans les réactions]
Et elle m'appelle enfin.
[Et je la fais pleurer d'émotion]
Et nous discutons, encore et encore.
[Ne plus pouvoir se passer l'un de l'autre : notre punition]
Nota à moi-même : envoyer mon CV et lettre de motivation
[Enfin : nous retrouver]
Parfois j'ai de nouveau 1000 ans. Ou 17 ou 30 ou 55. Il y a des sentiments intemporels qui ne nous quittent pas, quelles que soient les existences et les époques traversées. Qui se font même plus intenses au fur et à mesure que le temps s'accélère. A chaque naissance j'ai cette conviction liée à l'âme : tu existes.
Tout est LA,
· Il y a 12 mois ·sur même lignes du temps linéaire.
Merci d’Être !
Apolline