Egarements nocturnes

J'ai regardé par la fenêtre et j'ai pensé toi
Pendant de longues minutes délicieuses
Je me suis échappée de la routine
Et me suis déconnectée du monde extérieur

Je nous imaginais tendrement enlacés
Bercés par la douce tiédeur de la soirée
Regardant le feu de cheminée étinceler
Accompagné d'un vertueux verre de vin

Puis, je tournais mon visage vers le tien
Mes yeux recherchèrent la profondeur de ton regard
Mes doigts frôlèrent ta joue
Et avec délicatesse, mes lèvres rejoignirent les tiennes

Ensuite, tu m'embrassas avec passion
Tes mains dans mes cheveux
Nos corps alanguis sur le moelleux du divan
Nos langues tournoyant dans le désir le plus voluptueux

Mes mains parcoururent ta nuque, ton torse
Puis lentement, se déposèrent sur ton sexe
Déjà en extase par la beauté de nos gestes
Et sans aucune retenue, je te déshabillai

Avec ma bouche, je titillai le lobe de tes oreilles
Ce qui fit frissonner l'entier de ton corps viril
Et je descendis tout doucement
Jusqu'au point de non-retour

Tu gémis d'excitation, de plaisir
Me murmurant de prendre tout mon temps
L'espace de quelques secondes, je te regardai
Tes yeux étaient clos et tu souriais

Je continuai encore et encore
Jusqu'au moment où tu me retournas
D'un seul geste, mes vêtements furent au sol
Et tu me contemplas jusqu'à me faire rougir

Tu me caressas, j'étais exaltée par ta suavité
Tu parcourus ma poitrine, mon ventre, mes hanches,
Ta langue se déposa finalement au berceau de mes attentes
Et c'est avec joie que tu remarquas que je mouillais déjà.

Mais je voulus garder la maîtrise de ce moment divin,

J'échappai à ton emprise et te fis rouler sur le ventre

A genoux entre tes cuisses, je mordis tes fesses

Mes mains plaquées sur tes épaules.

Mes allers et venues te faisaient frissonner

Je voulais que mes caresses te mettent en transe

Je glissai mon visage sur ton séant et lançai

Ma langue à l'assaut de ton orifice.

J'exclamai mon effervescence par de petits cris
Je n'en pouvais plus, c'était incontrôlable

Je jouis en te léchant comme jamais.
C'est à cet instant que mon rêve cessa.