Éloge du dévouement

ezio-shulsky

Aux brunes éloges, simplicité

Que lasse douceur en nudité

Que la Sylphide, aux veuleries

Quelles de l’âme, essaiment garnies

D’une  fraîcheur  instillant expression,

« Vaste candeur onde sensation »

D’Abîmes Babels qu’émois lyriques

Vagissent lueurs d’âmes angéliques

Danaïdes existences omises d’allégeances

 S’épandent flétries, futiles sentences

Aux marbres liliaux  grâce se recueille

Céleste visage que l’accortise  cueille

Pantelantes furies, pouacres salissures,

 Machinations funestes, idylles fissures,

En quel dessein gîter,  dénué le mort,

Proscrit honni de clairs   tombeaux,

Palsambleu visages aux ondes flétries

Carnations  évaporées d’ocres  effrois

Ces traits amers piqués d’agacerie

Aux jougs de la sincérité larmoient

Noirent irrités sur l’oreiller de la jeunesse,

O ange mussé, ta déraison hume tristesse,

Gambilles ombres je vole sur ces décombres

Effractions de vies flanquant le Sombre

Mes songes pis  s’entreprennent de vous,

La souvenance fangeuse de goûts voyous,

Aunage au cœur fermentez cette conscience

Faconde aux pulpes  , élisions  d’insolence,

Ne mièvris donc, ruade  de jais !

Couffin  sensuel  de l’incurable,

De ce palpitant dont je forme le lais,

S’éplorent les gemmes de  l’incunable

Mélancolie ô passante Sylvestre,

Ne m’y engouffre-je, bénin bourgmestre ?

En ce champ, hystériques des sens

Gisent, mes amoureuses potences,

Aux faîtes balbutiantes beffrois !

Voûtes inclinations aux brefs rois,

J’anhèle feule casuelles rougeurs,

Ave Eglises, volages tiédeurs,

Vaisseau de l’immensurable liqueur,

Aux molletons spiraux,

A l’infrangible raideur,

Aux étarques   vitraux,

Condescente souple l’ange,

 Aux torpes ondes, aux hâves langes ?

Aux balnes de lumière, archange,

A l’immanente substance,

Aux écules, terreuses pitances,

Ta vénusté redresserai-je !

Colleter aux lacs désespérances,

Se résilier en fines brasillances,

Si peu la minute me chaut fugace

Lors m’ébrouerai-je en rixe aux traits vivaces,

Aux constantes dérélictions,

Garnies  de coupes soumissions,

A l’idéelle félicité, rutilée du ciel,

Absconse, fugace, Défaillît-elle

Licher Camarde, calcinée de faces

 Mordacités , sereine citrine y sombrait,

Ci-devantures limonées, n’omettre lasse

Âme nichée que me précautionner, d’un rai

Que l’oraison à peaux vibratiles,

Aux Bellotes carnations, fourbies

D’anicroches de cendres, siècles nautiles

S’aveule amour à mes flancs assagie.

Arcadie flagellée de fleurs filantes,

Ignée de mille pampres enfiévrés,

Cataractes brochées de larmes lactescentes,

Chenues tourmentes de l’éther chaviré,

Ces luisances perlées immenses,

Invectiveront tenaces reflets,

Ces badauries, étals échappées, denses

Sérails, aux nues  lacées de pourpres filets,

Soupireront empires de vifs albatros,

Eros ailés sceptrés de thanatos,

Fumée aux chancres thymies, je solennise

Mondain, liturge de rectitudes éprise,

Eh ! Baste coquecigrue, le fat

Soit de la ganacherie aux couards feuillets

N’exauçassent vœux, caponne nymphe à

Liens roués , te voulus je sans rets.

L’odyssée aux papilles boucanières,

Se serpe drue aux limbes lierres,

Gueule aux bayous craquetants,

Sue la mer aux mangroves haletant

D’éréthisme dame n’aspire nul heurt,

Ni d’un émoi  transmuer le sacré !

N’est il que me courber à vous, Mie, eh

Aux duchés de vos bois espèrerais l’heure.

La jobarde candide, livresque simple,

Les communs capiteux, un songe ample,

Ne le closez donc, qu’il œuvre à son abîme

Dont des selves impavides dévotion Rédime

Aux termes de ces, desseins vagabonds

Souhaiter, la houle cillée d’écume,

Fable carnée de relents  pudibonds,

Flots agrumés que les transports exhument

Sybille suis-je, démone androgyne,

Aux toges bruines fouaillées d’ argentine

Nais  , vous  zéphirs, ardent  miroirs,

N’invertissant temps à fin de se pâmer,

A la Parque fangeuse, au non revoir !

Inspire donc tes fastes attraits,

Gracieux  éclats, sage velouté

Comme l’effusion scande volupté !

«  Poinds ! sculpture, cathédrale fondante,

Que tes dentelles ploient phosphorescentes »

«  O  piétés  de tes forges ne se terniront point,

Très Haut que je conjure à te redorer,

  La nacre bâtisse de tissus mordorés,

Se doit être élevée, à brûle pourpoint ! »

Pour que fluent sanguines complaintes,

Eclatent les ruisseaux, horlent les autels,

« Exaspère tes feux aux nues, pierre sabrée,

 Ingère l’azur, crie les nuages, fiels castels  ! »

Je m’emploierai, aurore viciée,

A enfanter, aux mains badines,

L’Epître charnue, révolue gourgandine,

 Abouchera sublime de  vestiges émaciée

Aux lunes révolutions que motions d’âmes,

Alvéoles du monde léchant les dômes,

Au blond matin en maints idiomes,

S’y pressent  clartés telles  chastes dames

Procèdent au jour, lys matins,

Perlent hagards, topazes bambins,

Que de ces rimelles rages,

Ne s’expie nul ombrage,

Nonobstant celle  immuable,

Fable  aux teints inaltérables,

Que vive, Félicité, vive-t-elle,

Quintessentielle.

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