Embruns

lyselotte

"J'aime terrasser les colosses quand j'en rencontre un -et ce colosse-là est un cas unique dans mon histoire de libertine. J'avoue que cet homme-là me fait totalement craquer. Il est fort, il est beau, il est fort beau. Je me sentais très belle et il me l'a confirmé muettement quand je suis entrée dans la chambre n°9. J'ai vu son regard me parcourir de la tête aux bottines et savourer, à l'avance, ce met épicé qui se présentait. Je me sens très désirable et minuscule quand il me prend dans ses bras. Je me sens si chaude blottie contre lui, presque sur la pointe des pieds tant il est grand, presque pâmée tant je suis aise de le retrouve. Et lui qui me murmure à Lyse que veux-tu, ses soupirs mélodieux, ses désirs retenus.

- Lyyyyyse...

Nous nous retrouvons, enfin, après nos échanges téléphoniques. Nous ne nous sommes qu'entendus depuis octobre et boudiou, nous sommes ravis de nous retrouver en chair et en...chair.

Nous nous murmurons nos manques...

- Çà faisait longtemps, si longtemps, en nous lapant le museau, en entremêlant nos langues, en mordillant nos lèvres...

Il relève mon pull, pince mes tétons à travers la dentelle, puis désemballe mes seins et me tète, puis me mordille...jusqu'à la douleur...

Je me raidis...

Alors il me pousse doucement sur le lit...

Tu me connais... tu sais comment je suis dès qu'un mâle toque à mon huis...

La chevillette choit, mes ventaux s'ouvrent aussitôt et me voila pantelante, attendant la caresse incendiaire qui me consumera. Il joue, passe d'une cuisse à l'autre, frôle mon milieu, se pose sur les festons de l'ultime barrière qui sépare ses lèvres des miennes."



La suite? Ici bien sûr. 


http://milleviesplusune.over-blog.com/2017/04/embruns.html

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