Enfer-me-ment

Gabriel Abel

Carquan que tu portes
Tes poignets liés
Epine blasée
Offerte
Blanc et noir de ta perte
Si tu ne sais VOIR
Livide dans le miroir
Tes veines gelées
Tu bondis à pieds serrés
Ta plaque de banquise
Une fausse vieillesse attise
Le feu de ton costume
La sensualié du boire
Concrétise l'abstrait te semblant
Bâtir des châteaux tremblants
Des pierres humbles
Parsemées d'un bonheur éphémère
Où la belle bouclé d'or
Se délivre d'une âme magicienne
Une nuit partielle
De neige... de neige... de neige..

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