Epilogue des textes rouges, entre ciel et terre

Je parle parfois de mes nuages… Vous ne le savez pas parce que je ne vous en ai jamais rien dit.

Il y a dans ma vie, de ces personnes, des hommes, pour la majeure partie, qui me mettent dans un état euphorique, intense de plaisir. Ça n'a souvent rien à voir avec le sexe. Plutôt une compréhension des âmes, le fait que je me sente « de valeur » à leur contact, que nos échanges soient si profonds, si agréables, que j'aie l'impression de quitter le sol, libérée de toute tension, de toute crainte. Ils me donnent confiance, j'ai envie d'être brillante pour eux.

Pour le moment, il y en a peu, vous savez : mon mentor, Simon, mon savoureux, Adam…. Et je pense que c'est tout. D'autres s'ajouteront- ils à la liste ?

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En ce qui concerne la terre, ce sont ces choses « bassement matérielles », le fait que, vu l'éloignement et notre condition de personnes mariées, il me semble difficile, même si nous devions nous retrouver, de pouvoir vivre quelque chose de cet ordre manière réelle.

C'est un peu décevant, je l'avoue mais l'imagination est déjà tellement porteuse de plaisirS que…

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Après notre tasse de thé, vous m'avez reconduite au Thalys de 18h.

Les yeux brillant de larmes, nous nous sommes séparés.

Notre cœur était gonflé de bonheur.

Notre ventre gorgé de sensations électriques.

Notre esprit léger, sans plus de questions que « quand allons- nous nous voir à nouveau ? ».

Nous avons compris que le vrai bonheur, c'est de savoir que quelqu'un, dans sa tête, son cœur et son corps nous attend, qu'il a les mêmes attentes que nous, que les mots que nous choisirons seront compris comme ils ont à l'être. Que nous avons trouvé notre moitié, notre âme sœur.

(ne vous faites pas de soucis, je sais que tout ceci est idéalisé, magnifique et presque impossible mais le rêve…)

Baisers, Frank.