Erose
kelen
Je n'ai pas besoin d'eux.
Je ne leur fais pas confiance
Dans leurs bourses, il y a les yeux
Les globes oculaires de la conscience
Notre Etat n'a plus d'âme
Et Paname ne sera jamais Dam
Le quartier rouge est une bougie
Que Paris souffle le temps d'une nuit
Faut il une semaine sanglante
Pour que ces cinglés se suicident ?
Faut il mettre un flingue sur leur tempe
Pour qu'enfin ils se décident ?
L'Europe est une forteresse
Qui tue ses enfants
Un monstre qui torture et blesse
Les coeurs des perdants
Ah c'est sur, ici on brasse
Un pays de cocagne et de cocus
Qui vient de se casser le coccyx
Pour rester en place
Regarde les, la demi-fesse sur leur siège
A jalouser leur députation
Ils pensent à leur gueule en jetant leur fiel
Mais ils puent la putréfaction
Changez les tous, pour que l'on change de vie
J'rêve d'une Europe des peuples
Pas d' une Europe des profits
Ils font fi d'avoir compris le peuple
Mais le peuple a déjà compris
Qu'ils se foutent de notre gueule
Regarde les en Grèce... Ils dégueulent.
Ils dégueulent juste de la bile
Celle qu'ils se font en froissant leurs rêves
Ca dégouline partout, un liquide jaunâtre.
L'aube dorée qui encore et encore stigmate.
C'est ça que tu veux voir dans l'Hexagone?
Arrête de faire l'exégèse de leurs discours
Ne les disculpe plus, cherche un recours
Y'a tes frères qui crèvent pour rien
Qui manifestent dans le silence
Et toi tu te creuses les reins
Pour rester dans un état providence
On nous met dans le crâne
Qu'il existe des peuples parasites
Un truc qui gangrène le pouvoir d'achat
Qu'il faut éradiquer comme des tiques
Avant ca s'appelait l'Afrique
Ensuite, c'est devenu les immigrés
Et aujourd'hui, c'est les natifs de ta cité
Arrête de fermer les yeux
Ils te poussent à la cécité
Ne deviens pas comme eux
Toi t'es encore capable d'aimer
Alors ouais, y'a une vague rose
C'est joli, on sent presque plus l'bleu marine
Qui pue comme un macabé dans tes narines
Ca sent bon la rose,
Mais ca changera surement pas ma prose
Car c'est pas Valls qui va faire valser les lois sécuritaires
Y'a pas d'héros au pouvoir, juste des diamantaires
C'est bien t'as p'têtre fait ton job électoral
Mais là y'a le second tour social
Tu seras là dans la rue demain pour crier ton Idéal ?
On sait jamais, demain tu t'seras peut être déjà pendu
Ouais, ca rend fou d'avoir la dalle.
J'avoue. Je suis peut être un peu en colère.
De voir tous ces « moi je » et si peu d'altruistes
Moi j'ai besoin d'air
Moi je rêvais d'une utopie politique
Dans peu de temps, on croisera tous le fer
C'est certain, c'est écrit, c'est logique
Alors aujourd'hui dans les bars,
Avec nos soeurs, avec nos frères
C'est l'amour qu'il faut cultiver, et vite.
sur la même longueur d'onde voir aussi -ça vaut la peine d'en parler
· Il y a plus de 12 ans ·-chien chercher le chien
-lu dans les journaux
-les prétendants
franek