Et dire que tu étais celle que j'espèrais

Quand je t'ai vue j'ai rêvé de t'aimer et d'être aimé par toi. Tu étais délicieuse et tu me convenais parfaitement. Deux ans plus tard tu es toujours là, amoureuse, fidèle et disponible.

Et moi juste à côté je tremble et je vais te quitter. Ton coeur est parfait, tu n'as rien à te reprocher mais depuis dix ans maintenant, je saccage, dés qu'il éclot, l'amour auquel j'aspire le plus au monde, petite fleur piétinée avant d'avoir vu le soleil.
Voilà, je te quitte, et je reprends ma route, mon impasse, ma grisaille.

Une autre te remplacera, je pourrai alors te pleurer en secret, et me consoler de toi dans ses bras. Je l'aimerai à la folie, elle en sera ravie, et heureuse, pleine d'espoir et de joie... Et alors, je commencerai à pleurer doucement, à sombrer dans la mélancolie. Tu me manqueras, ainsi que celle qui t'as précédée, et elle souffrira, et ne comprendra pas.

Moi je réveillerai vos coeurs, volerai au dessus de vos maisons, comme un mendiant comme un voleur. Elle sera abandonnée elle aussi, tu seras heureuse peut-être de me retrouver... Ouvre tes yeux petit maillon dans la chaîne du malheur que je sème, ouvre les yeux,  je repartirai me vautrer dans la mélancolie, dans l'inconsolable chagrin d'amour qui me possède. Je l'aurai trompée elle aussi, puis quittée, et pleurée...

Que restera-t-il de ce carnage amoureux ? Saurez-vous guérir de moi ?... Où est celle que j'oserai aimer pour toujours ? Dejà passée, à venir ?
Mon coeur, cesse de trembler, ose aimer et te poser !! Ose enfin, je m'épuise...