Et s’il était vrai
hello-44
Le chemin ordinaire de la folie
Prend son train, largue les pieux,
Lorsque tu te joins en catimini
A ceux-là qui entendent creux.
Tu définis en contre-champ ce voyage
Comme l'infini de ton destin
Mais camisoles et moultes cages
Ne laisseront pas tranquille ta faim.
Remords arrière et viles prières.
Dis-moi encore sans raisonner
L’émoi du corps et la misère.
Remets des pieds à ta vie sonnée
Dors près de moi en liberté.
Tais ces mots qui te trahissent
Ainsi ta folie nue, emprisonnée,
Se terrera muette, qu’on la bénisse.
Mais tu empruntes le fil de la ville.
L’ennui, l’ennemi, te fais plier.
Tu te démènes dans ce tas d’aiguilles,
Et l’autre, l’immonde, se pend, entier.
oh bon sang... d'ou tires tu des mots en echos si forts?
· Il y a plus de 13 ans ·eukaryot
"Dors près de moi en liberté".... j'aime beaucoup, c'est très touchant. Merci
· Il y a plus de 13 ans ·Cindy Dydy