Étranglée

gauguinalice

Je me sens étranglée.  Mutiste d'une muselière car la plainte n'est que surface et il serait déraisonnable de comprendre mon face à face. De laideur contre la mort, qui se pare d'être apaisante.


Je me sens étranglée. Je ne suis plus engendrée par le monde. Mes couleurs ne sont teintées que grises et noires. Je dois porter le deuil d'un passé dont je n'avais non plus les clefs du bonheur. 


Parfois c'est un 3e étage qui me parle, me penchant dans l'hypothétique délivrance.  Mais il faut subir l'ineffable. 


Promis papa, je sais jongler avec les petits bonheurs et je survivrai.

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