Etreinte
cle
Le ciel était liquide et le spleen vaporeux
Diluait dans les airs un rire ou un sanglot
Qui venaient, lactescents, crépiter sur ta peau,
Exaltant les saveurs d’un parfum capiteux.
Réfugiée dans l’alcôve irisée de tes yeux,
Ma bouche se lovait, s’abîmait - et les mots,
Des métaux en fusion, si délicats émaux,
Coulaient comme ces jours que l’on prétend heureux.
D’inédites saveurs inondaient tous nos sens,
Nous baignions tous deux dans l’insane indécence
De nos corps en offrande au dieu souvent cruel.
Cette ludique extase habillait notre sort
Du costume moiré d’un plaisir trop charnel.
Ne flottait entre nous qu’un rougissant remords.
Musique et paroles... tout est extra dans ton poème !
· Il y a plus de 13 ans ·3d0
Je suis scotchée. De bonheur. Coup de coeur.
· Il y a presque 14 ans ·bibine-poivron