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J'encaisse devant la vitrine du bonheur

lancée dans un engrenage qui m'enlise.

Le pied dans le trouble où se noie ma peur,

je vis la tempête où tu ressens la brise

Au demeurant vide, aux abonnés absents

de notre joie passée, je souffre en un présent,

une façade factice que tu souffles au loin

vers les aléas rigides d'une suite de points.

Palpable et sereine sous la couche de verre,

ta mémoire me rappelle à un nœud de viscères.

Tu me sais comme tu me nies toi l'impassible,

et je sombre à tes pieds me donnant en cible

Ressens tu encore la chaleur de mon sang?

Là où tu restes ancrée je prendrai mon exil

en mentant à ma vie dans un ainsi soit il

je sourirai au monde légère de mes tourments.