Expier.

Expier mes fautes, lesquelles ? 

Et pourquoi pas celles d'autrui tant qu'on y est ?

D'ailleurs autrui est peut-être un brave type comme moi.

La justice est là pour veiller au grain, même si, comme nos agriculteurs, elle manque de moyens.

Il en est de même à tous les étages, autant crier au loup pour calmer les agneaux.

Les caisses sont vides, voilà le fin mot de l'histoire !

Autrefois, on craignait les foudres du Seigneur, les nantis d'alors achetaient leur place au paradis, enfin personne n'allait manifester.

Mais on massacrait les minorités, comme aujourd'hui, avec ou sans la sécu, ne tombons pas dans les « détails ».

Aucun gouvernement ne convient ou ne conviendra, qu'on se le dise.

Donc il faut bien inventer des trucs.

Un tel n'a rien, cet autre n'a pas plus, bon on fait quoi Monsieur ?

Chacun veut une part du gâteau, mais il n'y a jamais eu de de gâteau.

On peut bien négocier les miettes.

Tout le monde sait, ou croit savoir, que le gâteau est sur la table d'une élite cagoulée, façon francs-maçons.

La réalité est sans doute moins complexe, comme le prix du fourrage, le troupeau devra bien s'adapter.

Revenons à l'opium du peuple, l'enfumage est plus difficile de nos jours, avec la fin des religions (enfin pas partout, tout le monde en a bien conscience hélas!), ou des idéologies, sur ce point encore on ranime la flamme, le public, qui n'a pas vraiment changé, ne demande qu'à être conquis.

Les jeux du stade ne sont pas faits, « the show must go on ».

Et si autrui s'emballe contre un autre, c'est la déconfiture, et chacun sait que « la confiture ça dégouline ».

Alors il faut s'attendre à d'autres bains de sang.

Messieurs, Mesdames, encore quelques minutes, mais je vous rassure, il reste des places, et, croyez-moi, vous serez toujours aux premières loges.

La foire aux vanités, comme au bon vieux temps, dont l'origine nous échappe un peu .

Les marchands d'élixirs de jouvence pourraient faire recette sur nos marchés, car tout le monde a bien compris ce que la soi-disant « raison » a enfanté.