EXTRAIT 1***La tueuse du jeudi.

Stefanie Opalia

 

Rayonnante dans ma petite robe noire au décolleté vertigineux, je me faufile entre les hommes entassés prêt du comptoir de ce pub place de l’Opéra, au cœur de la ville phocéenne. Un inconnu recule sans prévenir, un verre de whisky a la main. Collision. Ma robe est trempée. L'étranger se retourne confus à vingt petits centimètres de mon visage, ses  beaux yeux vert dans les miens.

 - Je suis vraiment désolé mademoiselle. Vous n’avez rien? 

 Je viens de trouver ma nouvelle victime. Une proie facile, un homme facile.

- Non ça va.

 Je ne le lâche pas du regard.

- On se connait ?

Il me dévisage.

- Non, je ne crois pas. 

Je peux lire dans ses yeux qu'il n’est pas insensible à mes charmes. Ce  trentenaire me prend par la main et m’attire contre lui comme si nous étions des intimes.

-          Je vous offre un verre ?

Son odeur, son attitude, me sont tout à coup familières. Coller à lui, je lui susurre quelques mots à l’oreille afin de l’excuser de cet incident. Il rit et cherche à me séduire, j’enfile mon habit de chaudasse, et  glisse ma main dans la poche arrière de son pantalon, lui dérobant ainsi son portefeuille.

"Je ne vais pas passé la soirée à me faire palper les fesses a l'œil ! Pensai-je "

Je m'écarte de lui et dit :
 -   Je vais nettoyer ma robe. Champagne ! S’il vous plait.

 Arriver au toilette, je m’enferme, puis ouvre le portefeuille. Trois cent euro en espèce, une carte bleu, un permis de conduire, et !!!

- Putain de merde, c’est un condé ! J’éclate de rire toute seul. Je ne me suis jamais taper un flic !dis-je à voix haute.

 Je continue à passer de l'eau sur le bout de tissu imbibé d'alcool. Je prends le fric,  le cache dans mon soutiens gorge, jette le reste dans une poubelle. Quelques minutes plus tard, je regagne le comptoir ou le champagne coule à flot. Buvant ma coupe, je me frotte à lui imitant une chatte en chaleur ronronnant à son male. Ses yeux pétillent de lubricités. Je lui adresse un sourire coquin, et l’entraine dans un  recoin sombre du bar.

Je l’attire contre moi et l’embrasse fiévreusement. Son sex bandant est prêt à exploser sous son pantalon devenue trop étroit. Je l’invite a  posé ses deux mains sur mes fesses bien charnue afin qu’il les caresses et qu’il bande encore plus. Je sens son excitation, il est prêt à ce que je le cueille.

Alors je m’écarte de son étreinte, le prend par la main :

-          Suis moi  bello allons-nous amuser ailleurs.

J’attrape ma gabardine, l’enfile, salut le videur de l’entré et disparait à travers la rue mon jeune étalon au bras. Celui-ci me suit sans un mot. J’aperçois une entré d’immeuble ouverte, je l’entraine à l’intérieur avec moi.

-          Viens j’ai envie de toi ici. Tout de suite.

Je l’enlace par la taille l’embrasse goulument, enfonce ma langue tournoyante dans sa bouche. Défait sa braguette et libère son membre que je prends en main aussitôt. Je pose alors mes fesses sur un rebord de mur, écarte mes cuisses et l’invite à se mettre à genoux devant moi. Le grand brun s’exécute, écarte mes dentelles de ses doigts agiles tout en commençant à caresser ma cavité la plus intime.  Délicatement il y introduit un de ses doigts, puis un deuxième.  Sous cette caresse jouissive, je bouge mon bassin en vas et viens sur sa mains inondée par mon plaisir. Excité, il la retire pour donner place à sa langue gourmande, j’écarte un peu plus mes cuisses ruisselantes de cyprine, attrape sa tête brune de mes deux mains et plaque sa bouche au plus profond mon entre jambe. Je m’en délecte, ma jouissance bas son plein, l’orgasme monte, ma tête tourne, je suis au bord du précipice. Il m’avale entièrement sans retenues. D’une main je relâche ma proie, fouille la poche droite de mon manteau, en ressort un cutter. J’ouvre la lame au maximum, relève sa tête par les cheveux et d’un coup sec lui tranche la gorge.  L’orgasme fatal. Je jouie ! Son corps inerte tombe à mes pieds. Je  referme mon arme, baisse ma robe, allume une cigarette et part sans me retourner.

STEFANIE OPALIA

 

 

 

 

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