EXTRAIT 3 ***la tueuse du JEUdi

Stefanie Opalia

Mon entre cuisse voilà ce lieu satanique prêt à s’ouvrir tel la caverne d’Ali baba.

Oui ! Ali baba , et je dirai même plus , Shayna et c’est 40 voleurs.

Voleurs de sexe, d’amour de confiances, voleurs de jeunesses voleurs de vies. C’est à cause de cette vie essoré, celle où j’ai tout donnée, que j’ai décidée à mon tour de tout leur prendre.
Ma jeune proie s’active d’un doigt agile à l’intérieur de ma cavité chaude et humide, il presse, appuis, titille, mal-asque, caresse mon petit clitoris gonflé de plaisir. Je le laisse faire tranquillement son exploration. Avec son autre main, il déboutonne délicatement mon chemisier, et vient prendre goulument en bouche un de mes téton couleur fraise.

Le voici qu'il le tète tel un nouveau-né ! Encore un qui n’a pas été sevré, sacrilège ! Je suis agacé, mais comme je n'aime pas le gâchis, je lui laisse une chance de ma ravir.

En bonne nounou coquine que je suis, je me délecte de ses baisers gourmands qui finissent malgré tout à me procurer bien du plaisir. Le beau brun continue son investigation en débou-tonnant complètement ce chemisier a fleurs devenue trop encombrant. Me voici torse nue, les seins a l’air sous les étoiles. A mon tour, je m’active à ouvrir la braguette de son pantalon, afin de libérer la bête.


-Quelle bête, c’est que du bonheur ! Pensai-je.


Alors, je prends sa trique orgueilleuse, et commence une danse infernale dans un vas et viens entre mes mains. Ma proie j’émis à chaque remonter de mes doigts agiles vers son gland. Je sais exactement ce qu’il attend de moi, je le bascule sur le banc en bois ou nous sommes installés comme deux adolescents qui n’ont pas de nid pour fricoter. Le voici sur le dos, le sexe fier et libre.

Le regard brulant de désirs, le cœur battant la chamade, je le fixe quelques secondes et me penche bouche ouverte gobant sans retenue le monstre. Experte en gloutonnerie, j’avale, déguste sans relâche ce cadeau offert à mon plaisir. Après de longues minutes de caresses buccales, je sens le moment ou le dragon va cracher son feu, alors je me retire.

Il me regarde d’un air contrarié, je pose ma main sur sa bouche avant d’entendre de sa part la moindre réclamation.

Je relève ma jupe, et en une fraction de seconde chevauche ma monture. Me voilà seule au monde sous la voie lactée dans un vas et viens de plaisirs. J’accentue mes coup de reins, l’étalon j’émis, jouie, crie, ma chevauché est fantastique. J’agrippe mes deux mains sur sa gorge, et serre au maximum. L’homme aime ça, il est en transe.

Au summum de notre jouissance, ma main droite fouille mon sac, j'attrape ma lame , l’orgasme est à son apothéose. D’un seul coup rapide, je lui tranche la gorge, le sang gicle et m'eclabousse, son souffle est couper.


-Merde ce con ma taché. Dis-je à haute voix


J'essuie la lame du cutter couvert de sang sur son jeans et pousse le corps inerte au sol. Je prends une de mes cigarettes, l’allume, et tire une grande bouffé en regardant l’horizon.


STEFANIE OPALIA

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