Extraits (Mercredi 23 juillet 1997) : En mémoire d'Adèle H.
Extraits (Mercredi 23 juillet 1997) : En mémoire d'Adèle H.
Il est des jours, où comme en politique, l'intervention du Deus ex machina, apporte un dénouement inattendu à une situation difficile, où le bon présage ne semble pas de rigueur. Ce mercredi vingt-trois juillet, est un de ces matins là, qui nous plongent au cœur de complications dès le début du jour, et dans ce cas, pour de banales considérations ineptiques, dont l'intérêt ne justifie en aucune manière, le fait d'affronter à brûle-pourpoint un lever de rideau matutinal, le ventre vide, aussi vide que paraît dépourvue d'intelligence, de sens des responsabilités et de grandeur d'âme, cette lourde femme aux accents condescendants, qui semble avoir beaucoup de peine à dissimuler son inexpérience et sa couardise. Je reste interdit devant une telle lâcheté d'attitude, et devant une si grande pusillanimité. Qu'importe, Adèle H, voyage maintenant seule dans le monde céleste de l'éternité, et quant à cette Georgette K, malheureusement, elle continue à persévérer dans celui de l'incompétence notoire, mue par une lenteur extrême et une nonchalance insolente. Cette femme, de complexion forte et antipathique dont émanait tant de roguerie, qui grasseyait et s'exprimait d'une voix de rogomme, dans un jargon onomatopéique, tout à l'opposé de l'atticisme et de la faconde des gens lettrés, était empreinte d'un béotianisme marmoréen, dépourvue de toute alacrité, dénuée de toute afféterie, adepte des pratiques de la palinodie permanente, bref, une femme qui dans son entité, représentait un sinapisme évident à toute relation humaine saine. Son précepte "primum vivere, deinde philosophari" se résumait sans nul doute à un nihilisme des plus sordides, ce qui, in petto, je le concède, est une tautologie eu égard à sa moralité de circonstance. Singulièrement, Georgette exerce le noble métier d'infirmière, ce qui ne manque pas de me laisser pantois, face à si peu de charité, de dévouement, et d'altruisme. Brillant dans l'immobilité complète de sa paresse, elle exposait avec encore plus de véridicité, et sans vergogne, son ignorance et son incapacité, ce qui montrait pour qui la regardait, une vision des plus affligeantes. Son extrême apathie, arborait un air de fatuité aux accents spécieux, qui ne faisait que corroborer son humeur acrimonieuse. Si les génies sont l'effroi de leur temps, les médiocres dédaigneux, font honte au leur. C'est ainsi qu'en ce mercredi matin, je suis resté interdit devant tant de maladresses ignominieuses, causées en un si court instant, par cette lourde silhouette à la démarche pataude. Il est vrai que sa balourdise n'avait de limites que dans la mesure de son défaut d'intelligence et de jugement, syllogisme, s'il en fut, à l'instar d'une lapalissade. Cette femme massive et gauche, avait déjà, sans nul doute, atteint son niveau d'incompétence, avant d'avoir pu, tout au long de sa triste existence, ne serait-ce qu'une seule fois, faire montre de son mérite, de son talent, et de sa valeur !
© Paul Stendhal
(A.S.O., le mercredi 23 juillet 1997)
Bonjour Élisabetha,
· Il y a plus de 11 ans ·Je te remercie de ta visite et de ta lecture.
Il ne s'agit pas tant de violence que d'insurrection face à la bêtise humaine !
À bientôt de te lire.
Bien amicalement.
Paul Stendhal
Paul Stendhal
Bonjour Élisabetha,
· Il y a plus de 11 ans ·Je te remercie de ta visite et de ta lecture.
Il ne s'agit pas tant de violence que d'insurrection face à la bêtise humaine !
À bientôt de te lire.
Bien amicalement.
Paul Stendhal
Paul Stendhal
cher Paul
· Il y a plus de 11 ans ·je t'ai lu mais mon esprit n'est pas présent à ces états "violents" et fatals.
elisabetha
cher Paul
· Il y a plus de 11 ans ·je t'ai lu mais mon esprit n'est pas présent à ces états "violents" et fatals.
elisabetha
Bonsoir Stephan, bonsoir Colette (V),
· Il y a plus de 11 ans ·Je vous remercie toutes les deux pour vos pertinents commentaires, et Colette, je participe de votre crainte sur la fiabilité du système actuel de santé.
Je lirai avec attention vos pièces jointes.
Je vous remercie aussi pour votre fidélité à venir me lire.
Enfin merci à toutes les deux pour vos messages privés auxquels je répondrai bien évidemment.
À très bientôt de vous lire.
Avec toute mon amitié.
Paul Stendhal
Paul Stendhal
Bonsoir Stephan, bonsoir Colette (V),
· Il y a plus de 11 ans ·Je vous remercie toutes les deux pour vos pertinents commentaires, et Colette, je participe de votre crainte sur la fiabilité du système actuel de santé.
Je lirai avec attention vos pièces jointes.
Je vous remercie aussi pour votre fidélité à venir me lire.
Enfin merci à toutes les deux pour vos messages privés auxquels je répondrai bien évidemment.
À très bientôt de vous lire.
Avec toute mon amitié.
Paul Stendhal
Paul Stendhal
Bonsoir Stephan, bonsoir Colette (IV),
· Il y a plus de 11 ans ·Enfin à l'hôpital la vie dépend de barèmes de statistiques et de protocoles, qui déterminent l'ensemble des soins à prodiguer aux patients et notamment en fonction de l'âge ! C'est purement scandaleux, mais c'est ainsi ! Aussi, tant qu'on le peut il nous faut réagir, avant qu'il ne soit trop tard !
Je partage bien évidemment votre avis à toutes les deux, sur le fait qu'il existe quand même, des gens de grande qualité dans ce monde des soins hospitaliers. Je reconnais que mon texte est un peu "violent" à l'encontre de cette personne, mais je le crois justifié. Si la colère n'est pas bonne conseillère, elle permet au moins de se soulager un peu !
Paul Stendhal
Bonsoir Stephan, bonsoir Colette (IV),
· Il y a plus de 11 ans ·Enfin à l'hôpital la vie dépend de barèmes de statistiques et de protocoles, qui déterminent l'ensemble des soins à prodiguer aux patients et notamment en fonction de l'âge ! C'est purement scandaleux, mais c'est ainsi ! Aussi, tant qu'on le peut il nous faut réagir, avant qu'il ne soit trop tard !
Je partage bien évidemment votre avis à toutes les deux, sur le fait qu'il existe quand même, des gens de grande qualité dans ce monde des soins hospitaliers. Je reconnais que mon texte est un peu "violent" à l'encontre de cette personne, mais je le crois justifié. Si la colère n'est pas bonne conseillère, elle permet au moins de se soulager un peu !
Paul Stendhal
Bonsoir Stephan, bonsoir Colette (III),
· Il y a plus de 11 ans ·Pardonnez-moi ce coup de G..., mais quand on sait que les personnels médicaux et para-médicaux qui travaillent dans le système hospitalier public sont des fonctionnaires, qu'au fil des ans leur nombre est sacrifié par les différents pouvoirs politiques en place, et que leur charge de travail en est d'autant plus accrue de ce simple fait, que leur condition de travail est de pire en pire, et qu'à la moindre petite erreur non vitale, ils sont assignés devant les tribunaux et jetés à l'encan à la vindicte publique, alors je dis OUI, nous avons beaucoup de soucis à nous faire quant à notre avenir de futurs patients potentiels, sachant que les "Georgette" risquent fort de devenir légion petit à petit !
Paul Stendhal
Bonsoir Stephan, bonsoir Colette (III),
· Il y a plus de 11 ans ·Pardonnez-moi ce coup de G..., mais quand on sait que les personnels médicaux et para-médicaux qui travaillent dans le système hospitalier public sont des fonctionnaires, qu'au fil des ans leur nombre est sacrifié par les différents pouvoirs politiques en place, et que leur charge de travail en est d'autant plus accrue de ce simple fait, que leur condition de travail est de pire en pire, et qu'à la moindre petite erreur non vitale, ils sont assignés devant les tribunaux et jetés à l'encan à la vindicte publique, alors je dis OUI, nous avons beaucoup de soucis à nous faire quant à notre avenir de futurs patients potentiels, sachant que les "Georgette" risquent fort de devenir légion petit à petit !
Paul Stendhal
Bonsoir Stephan, bonsoir Colette (II),
· Il y a plus de 11 ans ·Une chose est sûre, nous sommes tous des morts en sursis, mais il vaut mieux être riche aujourd'hui, si l'on veut pouvoir bénéficier de notre médecine, car quand on ne l'est pas, on quitte ce monde dans l'indifférence la plus totale, en bénéficiant tout juste, - et plus souvent jamais - de soins palliatifs. J'ai passé mon existence, à soigner, et à tout tenter pour sauver la Vie, et en m'y impliquant à mille pour cent. Alors oui, ce mercredi 23 juillet 1997, m'a fait sortir de mes gonds, car cette Georgette n'aurait jamais dû se trouver en fonction dans cet établissement public.
Paul Stendhal
Bonsoir Stephan, bonsoir Colette (II),
· Il y a plus de 11 ans ·Une chose est sûre, nous sommes tous des morts en sursis, mais il vaut mieux être riche aujourd'hui, si l'on veut pouvoir bénéficier de notre médecine, car quand on ne l'est pas, on quitte ce monde dans l'indifférence la plus totale, en bénéficiant tout juste, - et plus souvent jamais - de soins palliatifs. J'ai passé mon existence, à soigner, et à tout tenter pour sauver la Vie, et en m'y impliquant à mille pour cent. Alors oui, ce mercredi 23 juillet 1997, m'a fait sortir de mes gonds, car cette Georgette n'aurait jamais dû se trouver en fonction dans cet établissement public.
Paul Stendhal
Bonsoir Stephan, bonsoir Colette (I),
· Il y a plus de 11 ans ·Cette histoire est malheureusement tristement bien réelle, et elle s'est déroulée un mercredi 23 juillet 1997 ! Adèle H a payé de sa vie, l'incompétence de cette Georgette, infirmière de son état. Amertume, rage, envie de hurler, de crier NONNNNNNNNNNNN ! Je n'ai pas de mot pour décrire ce que je ressens face à une telle situation. Une patiente est décédée, parce qu'une femme infirmière, n'aurait jamais dû être embauchée, et que son évaluation par les ressources humaines est passée à la trappe ! Comme l'écrit si bien Edmund BURKE: "La seule chose nécessaire au triomphe du mal, c'est l'inaction des gens de bien." ! Après c'est affaire de philosophie, destin ou loi de MURPHY... Quoi qu'il en soit, à ce jour, notre système de santé étouffe sous le poids de la bureaucratie administrative.
Paul Stendhal
Bonsoir Stephan, bonsoir Colette (I),
· Il y a plus de 11 ans ·Cette histoire est malheureusement tristement bien réelle, et elle s'est déroulée un mercredi 23 juillet 1997 ! Adèle H a payé de sa vie, l'incompétence de cette Georgette, infirmière de son état. Amertume, rage, envie de hurler, de crier NONNNNNNNNNNNN ! Je n'ai pas de mot pour décrire ce que je ressens face à une telle situation. Une patiente est décédée, parce qu'une femme infirmière, n'aurait jamais dû être embauchée, et que son évaluation par les ressources humaines est passée à la trappe ! Comme l'écrit si bien Edmund BURKE: "La seule chose nécessaire au triomphe du mal, c'est l'inaction des gens de bien." ! Après c'est affaire de philosophie, destin ou loi de MURPHY... Quoi qu'il en soit, à ce jour, notre système de santé étouffe sous le poids de la bureaucratie administrative.
Paul Stendhal
Ma vie a failli basculer voilà 3 ans! C'est vrai que j'ai eu à faire à une marâtre d'infirmière, mais aux soins intensifs j'ai été choyée! Je suis reconnaissante à cette infirmière adorable qui face à mon évidente et atroce souffrance prenait le temps sur ses heures courtes de nuit de me masser pour essayer de calmer ma douleur! Ne parlons pas des urgences si inhospitalières et incompétentes qui ont failli à cause de lourdes erreurs médicales m'envoyer à la morgue!
· Il y a plus de 11 ans ·Paul, j'ai ressenti à travers ce texte beaucoup de fiel! Une terrible amertume!!
Colette Bonnet Seigue
Ma vie a failli basculer voilà 3 ans! C'est vrai que j'ai eu à faire à une marâtre d'infirmière, mais aux soins intensifs j'ai été choyée! Je suis reconnaissante à cette infirmière adorable qui face à mon évidente et atroce souffrance prenait le temps sur ses heures courtes de nuit de me masser pour essayer de calmer ma douleur! Ne parlons pas des urgences si inhospitalières et incompétentes qui ont failli à cause de lourdes erreurs médicales m'envoyer à la morgue!
· Il y a plus de 11 ans ·Paul, j'ai ressenti à travers ce texte beaucoup de fiel! Une terrible amertume!!
Colette Bonnet Seigue
Règlement de compte à l’hôpital ? On peut dire suite à cette diatribe dantesque "Ca,c'est fait". Hommage à Adèle H et tant pis pour la réputation de V Hugo. Mais Josette... Une infirmière comme on oserait pas l'imaginer et malheureusement... elles et ils existent ! Texte violent sans doute à l'instar de la sus nommée. Heureusement il y a les autres dont le dévouement est un exemple d'humanité.
· Il y a plus de 11 ans ·Stéphan Mary
Règlement de compte à l’hôpital ? On peut dire suite à cette diatribe dantesque "Ca,c'est fait". Hommage à Adèle H et tant pis pour la réputation de V Hugo. Mais Josette... Une infirmière comme on oserait pas l'imaginer et malheureusement... elles et ils existent ! Texte violent sans doute à l'instar de la sus nommée. Heureusement il y a les autres dont le dévouement est un exemple d'humanité.
· Il y a plus de 11 ans ·Stéphan Mary