Fais attention

"Fais attention en descendant l'escalier.  Tu peux tomber. Tiens-toi à la rampe ;

Fais attention. Ne cours pas avec ta sucette à la bouche. Tu peux te faire mal ;

Fais attention, c'est chaud. Tu peux te brûler ;

Fais attention en sortant, il a neigé. Tu peux glisser »

Fais attention quand il part battre le pavé parisien sur ses rollers.

Fais attention quand elle part avec ses amis en soirée."

« Fais attention » maintes et maintes fois répétés d'une maman à ses enfants pour les préserver de tout danger.

« Fais attention à toi » m'a dit mon fils hier quand je rentrais en métro et qu'un vent de panique venait de se lever sur la Place de la République.

« Fais attention à toi » m'a dit ma fille ce matin quand je partais travailler le cœur lourd et la gorge serrée.

Des « fais attention » faits de toute l'attention de mes enfants pour me préserver.

Des «  fais attention » faits de tension depuis ce vendredi d'abomination où dire « fais attention » ne suffit plus à nous préserver du pire danger.