Femme drapée

marivaudelle

Drapée dans mon étole aux jeux des mirages,
Ma nudité sera-t-elle si belle et si attirante
Que vous puissiez deviner de mon humanité les ramages
Et jamais triste cette présence errante.

Vous baignerez mon corps aux vents des joies,
Ma température s'élèvera au plus haut des cimes
Et touchera la félicité en léchant vos maximes
parfois dans les tempêtes et moments rois.

Femme à la peau de marbre, aux yeux noisettes, 
La malice au bout d'un regard interrogatif,
Je crie dans mes ébats désirés, mes phantasmes imaginatifs
En franchissant le rubicond virginal à mille facettes !

Je rêve, allongée sur le divan brun,
Vautrée sur la plage de ma virginité perdue
Avec mes tétons aux douceurs défendues
Ruisselants et s'échappant aux désirs de mon poète brun.

Le corps troublé par le supplice éclair,
D'un intrus au phallus impétrant,
Prisant formes et rondeurs en conquérant
L'amant jouit d' un hymen musical sans air !

Dans les sentiers au sens unique,
II s'enfoncera très fort comme dans un fromage
S'avançant  sans battage comme un roi-mage
Sans couronne en refusant l'amour platonique !

Femme nue aux seins désirables,
Sur la plage embrasée de rayons éclatants
Je promets à mon amant plaisirs mémorables
A vivre et revivre à tous les temps
 
Dénudée dans mon paréo aux innombrables facettes
accompagnée d'une palette chatoyante
la belle amante, éblouissante et fuyante
rêve à vivre nue et à faire recette.



 
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