Fini la galère

doriangray

Harnaché à la colère
De l’empreinte, laissée par mes pères.
Je fais vœux, le goût de sable
De venger, juger l’équitable.
L’existence, sinistre mortelle,
Douloureuse, elle qui s’impose.
La baiser, me faire la belle,
Allongé et couvert de roses…


Tu lui dis « fini la galère »
Tout fini, te tais sous la terre
D’infini, t’extases à l’envers
Ni d’ici ou d’ailleurs j’espère
Un miracle est toujours possible
Mais le choix, lui seul te rend fier.
Qu’il soit pâle ou bien de vivre
Mais toujours Le retour au désert.

Englouti, même hors des fers
L’impuissance innée des mères
Qu’elles nous offrent la pulsion de vie
Un présent qui n’est que défi.
L’existence, sinistre mortelle,
Audacieuse, elle qui explore
La baiser, me faire la belle.
Sans regrets, me laisser pour mort…


Tu lui dis « fini la galère »
Tout fini, te tais sous la terre
D’infini, t’extase à l’envers
Ni d’ici ou d’ailleurs j’espère
Un miracle est toujours possible
Mais le choix, lui seul te rend fier
Qu’il soit pâle ou bien de vivre
Mais toujours Le retour au désert.


Apaisé par l’indécence
De ce choix qui n’en est pas  
Un parfum au goût de cendres
Pour soigner  la vie et ses bas.
Vivre vite et se le faire jeune
Puisqu’ici tout semble vain,
Dans l’attente d’un nouveau matin
Le baiser, me le faire beau.
Enivré et laver de ma peau…

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