Flatulences

lhauboit

Aujourd'hui, d'humeur joyeuse,

Que dis-je, même rieuse,

J'ai choisi de traiter, comme sujet,

Chose que personne n'a, je crois, osé,

Un vent pestilentiel, qui se nomme: le pet.

Du tréfonds de nos entrailles, un chemin, il se fraît,

Et zigzaguant au gré de nos boyaux, il apparait...

Enfin, façon de parler, car nul ne l'a jamais vu,

Sinon, évidemment, cela se serait su.

Parfois bruyant, mais plus souvent sournois,

Il s'insinue dans l'atmoshpère de son choix, 

Et vient agacer nos narines délicates,

Provoquant grimaces et mimiques adéquates.

Parfois, un petit mot d'excuse l'accompagne,

Quand la gêne ou la honte nous gagne,

C'est cela qu'on appelle la politesse,

Sinon, après, on ne peut aller qu'à "confesse".

Cet épi-phénomène, ce petit "trois-fois-rien"

Nous soulage en nous faisant du bien,

Car quand le ventre tendu, distendu,

Nous sortons de table, enfin rassasiés et repus,

Il s'échappe tranquillement, il est le bienvenu

Et l'on peut retrouver dans ses effluves, le menu.

Cela rappelle des souvenirs, de repas, de festins,

Avec montée en pression de nos chers intestins!!!

Et quand enfin, on ouvre généreusement la soupape,

C'est le soulagement, car il s'échappe...

MORALITE:

Dame Nature est bien faite,

Et c'est pourquoi l'on pète.

Donc, laissez vous aller,

Sous peine d'éclater !!!

Ces quelques rimes, de bon aloi,

Feront sourire certains, je crois,

Mais doivent vous faire réfléchir...

Car, ne pouvoir péter, il n'y a rien de pire !!! 


    

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