Florence.

Je ne sors presque plus de la maison. Je mange des pizzas et des sushis par téléphone et m'habille par internet sur le catalogue Alibaba.com en 3 fois sans frais et en dollars. Pour les collègues de travail j'ai contracté une maladie pas encore répertoriée, de celle qu'il vaut mieux ne pas laisser à la lumière ou s'en approcher, afin de conserver tous les petits pois du cerveau dans la bonne boite, et que l'étiquette ne jaunisse de trop. J'envois des sms d'état et d'évolution de mon caractère au service médical pour le rassurer et puis c'est tout. Je vis avec mon chien, mes chats et ma sale tête de tous les jours. A la cave, j'ai de quoi en pinard patienter une décennie sereine sans sulfites, comme assez de fuel pour m'envoyer sur la lune avec ma Mercedes si je le veux. Je suis comme dirait Marc Toesca:- Pas au meilleur du Top mais quand même en troisième semaine consécutive ! On dit que peut-être j'ai le syndrome de Stockholm mélangé à celui de Stendhal: j'ai de la compassion pour une suédoise refoulée, matinée d'une œuvre Italienne du Palazzo Pitti: La Florence aiguë.

Florence, c'est la fille qui donne à qui de droit, du sourire et des tickets Tripadvisor pour un combiné Palais/jardin de Boboli, le chemisier ouvert sur 2 boutons, en montant les escaliers.

- Merci beaucoup ! (Grazie mille !)

Florence a des seins qu'une équipe de recherche & développement n'a encore jamais envisagé: ils s'engouffrent comme de la voile de parapente, et où lorsque prenant de l'altitude par les courants d'air chaud le tissu se déploie au devant de la verticalité des pierres, ça laisse de quoi faire réfléchir sur tout un sentiment d'apesanteur... mais quant à prendre la bonne décision sur l'autoroute A7, la bifurcation Jazz sous les remparts de Vienne ou le bateau pour la Méditerranée via Marseille...

- Ben t'aurais choisi quoi, toi ?  Franchement ? La sortie Stéphane Grappelli ?