Foutre rien

ikonklast

Avoir la coupe en raz-de-marée aux sorties des urinoirs à bulletin secret.

Une cour de promesse non tenue et toujours la même envie de vomir.

L'hexagonal plonge sans retenues sur fond d'idées brunes.

Sous mes yeux l'impensable se mue en évidence, droite, extrême en adhésion.

On ne pourra plus jamais se surprendre en chute de scrutin.

Trente-sept balles d'amer goût que j'entends déblatérer ce discours devenu en élite de consternation

Cette même voix arrogante et vulgaire si sure de son petit royaume qui nous assène  une énième partition.

Avec ce culot d’ingérence dans nos propres volontés, en tuteur  omnipotent.

Ils se représentent encore et encore avec leur petit costume trop étriqué sous un si gros melon et bave de pouvoir en commissure.

Et que dire de celle qu'on croyait prête à éclaircir notre horizon mais qui en doigt d'honneur se montre plus que leur ego.

"La femme politique n'est pas un homme comme les autres ».

J'en pleure de pathétique.

De pouvoir, Ils se gavent le ventre sans fondement.

Des bilans à tire larigot qui n'ont de cesse que de servir leur propre suffisance.

Une sphère de vie en accoutumance, pas un sous pour sortir un temps soit peu de leur micro bulle de vanité.

Leur tour d'immaculé conception vacille chaque jour un peu plus sous les coups de boutoir d'une réalité que personne n'assume.

Des décennies de ping en pong sur l’échiquier ont sclérosé tout initiative de bien être en collectif.

Derrière le miroir aux alouettes, personne ne pourra plus se voiler.

Et rendre des comptes en fin de courses.

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