Freinée

inta

Les deux mains dans le creux des monts de terre noire et la tête accrochée au seuil des chimériques, les pieds craqués de souches et le regard errant dans la fumeuse aurore des naissances acquises.

Si le feu se déroule en largage de cri, c’est que le jour est clos, limité de désir et qu’il faut pour survivre, faire des barrières épaisses d’autres chemins possibles pour ouvrir les secrets, décocher les mystères.

Je suis dedans les souffles qui attisent, dedans les forces qui écartent les communes clôtures des accès interdits.

Le ventre dans les charnières aux excès de feuillus, et le dos appuyé sur les colonnes en ruines des philosophes morts, quelque part égarée entre les innocences et l’acuité qui ronge et sonde l’incertain.

Je suis dedans les souffles qu attisent, dedans les forces qui écartent les communes clôtures des accès interdits.

Et je ploie parfois sous les croyances mornes.

Freinée.

  • (suite) C'est un exercice bien trop compliqué pour moi peut être tout simplement parce que le viol intérieur ne me permet pas cette douceur de tous les instants...Merci je vis par procuration avec tous les poèmes que je lis et vie !!!

    · Il y a environ 14 ans ·
     14i3722 orig

    leo

  • Bonsoir Inta, je m’aperçoit après ce second texte lu, que la poésie n'est pas qu'une histoire de rime. La poésie c'est une histoire d'ouverture aux choses, aux éléments... en toute volatilité !!! (A suivre)

    · Il y a environ 14 ans ·
     14i3722 orig

    leo

  • Merci inta pour ce coup au coeur

    · Il y a environ 14 ans ·
    Bambou orig

    ko0

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