Grande marée
Patrick Gonzalez
tableau Edward Hopper
Quand la grande marée glisse sous le corsage,
que mes mains assoiffées partent en pèlerinage,
tes jolis seins dressés m'invitent à ce voyage,
et m'obligent à promettre, de ne pas être sage.
Lorsqu'à ta nuque offerte, sous les cheveux de soie,
à mes lèvres en fête, à ma bouche sans voix,
à ton cou frémissant, quand ta tête s'incline,
ce parfum enivrant, coule à ta chair divine.
Quand aux draps de pénombre, mes bras autour de toi,
accrochés l'un à l'autre, cœurs cognant, immobiles,
baiser lourd, envoutant, court à ta langue agile,
je divague, je sombre, je suis toi, tu es moi.
"je suis toi, tu es moi"........ une belle comm-union.... ;-)
· Il y a presque 9 ans ·Maud Garnier
Vive les grandes marées ! ;o)
· Il y a plus de 9 ans ·Isabelle Lambin