Hormones à Grande Vitesse

mademoiselle-the

La plupart du temps, je n'ai pas envie de sexe. Ce n'est pas que je n'aime pas ça, mais je n'y pense pas... . Mes journées sont assez remplies pour que la fatigue l'emporte sur tout le reste. Seulement, deux jours par mois, mes hormones me rattrapent. Alors, je ne pense qu'à ça : faire l'amour. 
Enfin, non, pas "faire l'amour", c'est trop doux, trop câlin... Deux jours par mois, je ne pense qu'à baiser. C'est le mot. Comme une envie animale, qui vient du fond de mes entrailles, et qui me fait faire des choses irrationnelles pour une humaine vivant en société. 

En ce moment, d'ailleurs, j'ovule. Et en ce moment, je pianote sur mon clavier, dans le train, assise dans un "carré" filant à grande vitesse : 2h16 de route, et 3 possibilités s'offrent à moi dans ce carré de places, en plus des 4 autres du carré d'à côté. 7 opportunités.
J'ai une grosse journée dans les pattes, et il serait intelligent de profiter du trajet pour faire une sieste. Mais mon instinct va plus vite que ma raison : je suis déjà en train de lever les yeux par intermittence vers ce visage assis à l'autre bout de la diagonale du carré. Sur les 7 possibilités dont je parlais il y a quelques secondes, le félin en moi a déjà repéré sa proie, et aujourd'hui c'est lui. Instinct : 1. Raison : 0.

Il pianote aussi, geek enfiévré sur son ordi portable de compète. Pourquoi je suis toujours attirée par des mecs loin de la norme du beau mec de soirée, charmant, sociable et aguicheur ? Celui-ci a de beaux traits réguliers, certes, mais les cernes sous ses yeux, ses gestes presque électrisés de fatigue, son gros dossier avec logo, et sa discussion téléphonique d'il y a un instant, me confirment ma théorie : ingénieur en quelque chose, plus intéressé par son projet (dont la deadline approche) que par les filles qui l'entourent.
J'ai toujours été attirée par ces profils... passionnés. Ceux qui sont capables de se rendre malades comme ça pour un projet sont les amants les plus fougueux.
Il porte un polo à l'effigie de sa boîte... c'est moins classe tout à coup. Mais aussi déplaisant soit-il, ce polo est déboutonné et laisse apparaître une belle nuque lisse, à peine hâlée, qui me donne envie de la mordiller, là, tout de suite. C'est mon point faible. Le félin en moi a soif de sexe, et je me mords la lèvre inférieure en me perdant dans mes considérations, plutôt que de me jeter sur lui sans préavis. C'est plus poli. Instinct : 1. Raison : 1. Balle au centre.

Un bébé vient de se mettre à pleurer dans le wagon. Sa mère n'arrive pas à le calmer. Elle file vers la plateforme intermédiaire pour nous épargner. Mais chaque fois que quelqu'un passe et ouvre la porte, les pleurs nous parviennent en un écho pas si lointain... et créent une sorte de connexion commune et immédiate entre tous, nous obligeant à sortir momentanément de nos bulles individuelles. Regards tacites et entendus entre voisins de siège. C'est l'usage dans un train. Ma cible vient de lever les yeux aussi. Les cris ont réussi à le tirer de son projet. Je découvre des yeux d'un vert clair. Il a tout pour me plaire. Nos regards se croisent, on échange un sourire de courtoisie. C'est aussi l'usage, dans un train. Et il retourne à son écran, dans sa bulle, tandis que je retourne dans la mienne.

J'essaie de penser à autre chose, mais c'est foutu, mes yeux jettent des regards curieux vers lui de temps en temps, et le surveillent, malgré moi.
J'ouvre et je ferme machinalement des fenêtres sur mon ordinateur, en essayant de me distraire pour passer à autre chose... Lui, toujours aussi
impassible, toujours aussi concentré. Tout à son projet.

Lasse et fatiguée, j'enlève mon écharpe pour en faire un oreiller de fortune que je cale derrière ma nuque. Je ferme les yeux, et m'endors un instant. Dans ma micro sieste, je me souviens que mon écharpe-coussin servait principalement à cacher mon tee-shirt outrageusement décolleté. Imprévu d'une machine pas faite à temps, je n'ai pas eu d'autre choix ce matin, que d'enfiler cette gigantesque échancrure, avant d'essayer de la camoufler d'une étole, pour de de pas trop choquer les âmes sensibles. Je soupire. Il faudrait que je me redonne une contenance... Ouvrant les yeux pour me rhabiller, je m'aperçois qu'il a le regard perdu dans l'espace entrouvert de ma veste où on devine aisément la couleur de ma lingerie, mais il détourne vite les yeux au moment où je bouge. Peut-être pas si désinteressé, finalement...

Il suffit de si peu pour que le fauve en moi se réveille de sa sieste feinte. J'ai à nouveau envie d'entrer en contact avec lui. Mais d'un naturel introverti, je n'ai aucune technique de drague ... Je regarde furtivement autour de nous. Nos deux voisines dorment. Dans le carré d'à côté, deux sont absorbés par leur tablette numérique, un autre par son livre, et le dernier dort aussi. Rien à signaler. Chacun son coin. Chacun sa bulle. Je décide finalement de ne pas ranger mon atout en dentelle, et fais mine de me décontracter les épaules en les remuant, pour laisser ma veste s'ouvrir un peu plus. Et je feins de m'étirer. J'inspire bruyamment en veillant à bien soulever ma poitrine... Bingo ! La proie a mordu. Je croise et soutiens son regard confus, puis lui souris. Il rougit -bon signe- et retourne immédiatement à son ordinateur -échec-. Faut-il que je lui envoie des signaux de fumée ?

Ca a le don de m'énerver. Je me lève pour aller sur la plateforme prendre un peu l'air. On finit par étouffer dans ce carré, avec des hormones en ébullition qui réclament un mâââle. La maman a finalement réussi à endormir la source des cris-connecteurs-de-gens. Ouf. Je respire. Et j'apprécie cet air frais, dans ce wagon couleur néons, qui file dans la nuit naissante. Je m'étire, pour de vrai cette fois. Finalement, ce n'est peut-être pas si mal, que tout ça ne mène nulle part... qu'est-ce qu'on aurait fait ? Baisé dans les toilettes sales et étriquées du train ? Moyennement sexy... Instinct : 1. Raison : 2.

La voix du conducteur nous annonce qu'on arrive dans 5 minutes. Je retourne à ma place récupérer mon manteau et mon sac à dos, et retourne tout aussi vite sur la plateforme sans essayer de croiser une dernière fois son regard. Ca suffit comme ça pour aujourd'hui. Un lit douillet m'attend chez moi, et... ma main sent un papier dans ma poche habituellement vide. Mon ventre se creuse. Un frisson remonte le long de mon échine. Et si... ?
Je sors le papier, et vois un numéro inscrit, précédé de ce qu'il semble être son prénom et d'une mention suggestive "si tu veux boire un verre...". Je me retourne, et le vois qui me sourit timidement. Je lui rend son sourire. Et empoigne mon portable.
"T'as l'air sympa, mais là j'ai juste envie de m'envoyer en l'air. C'est comme tu le sens." 
Et j'appuie sur envoyer avant d'avoir eu le temps de trouver ça ridicule. Instinct : 2. Raison : 2. 

Je me retiens de me retourner à nouveau et attends impatiemment que mon portable vibre. Les secondes passent et paraissent interminables. La queue du wagon s'amasse et s'impatiente aussi, mais pour l'ouverture des portes du train. Les portes s'ouvrent, toujours pas de réponse. J'avance, emportée par le mouvement. Je commence à cogiter et à me trouver idiote. Je sors du wagon, et me dirige vers la sortie de la gare, toujours portée par la masse.
Une fois dehors, ça se disperse. Je souffle un coup. Je me retourne pour le chercher du regard, mais ne le trouve pas. Déçue. Je m'auto sermonne pour avoir été trop entreprenante et avoir gâché l'opportunité de rencontrer un mec bien.

Soudain, quelqu'un me tape sur l'épaule. je me retourne, et le vois, un peu timide, le portable à la main.
-" Euh... c'est que... j'ai pas l'habitude des plans culs, t'es sûre que tu veux pas boire un verre d'abord ?"
J'explose de rire. Un rire à la fois soulagé et nerveux. Lui, complètement gêné, finit par sourire de me voir rire de bon coeur.
-"Tu sais, c'est pas forcément mon truc non plus. Mais... je sais pas, j'ai agi sur une impulsion", je lui confie en reprenant mon souffle. "On peut aller boire un verre si tu veux, y a un bar pas loin qui est cool."

Entre deux cacahuètes, je comprends que ma théorie était la bonne, et qu'il n'a le temps que pour son travail. Toujours en déplacement, pas de petite amie, beaucoup de stress, de fatigue...
Le félin qui sommeille en moi, à moitié assomé par l'alcool et la fatigue, a un dernier sursaut pour la journée.
- "Et tu veux pas te détendre un peu au milieu de tout ça... ?" je murmure, suggestive, et étonnamment entreprenante, en posant doucement ma main sur son bras. (Instinct : 3. Raison : 2)
Il rougit à nouveau. J'aime bien, quand il rougit. L'alcool aidant, je m'approche un peu plus de lui et sens presque les palpitations de son coeur à travers sa peau. Ou sont-ce les miens ? Je ne sais plus...
Soudain, il me lâche :
-"En fait, j'habite juste au-dessus... mais euh..."
-"Je sais, t'as pas l'habitude des plans culs, t'es un type bien, j'ai compris, alors embrasse-moi maintenant, qu'est-ce que t'attends bon sang !"
Je lui fais la bouche en coeur et ferme les yeux. Après d'interminables secondes, ses lèvres rencontrent enfin les miennes. Délicieux frisson.

C'est un premier contact timide, à son image. M'enfin... je fais la fière, mais ma raison commence à faire paniquer mon petit félin intérieur, à peine triomphant : mais qu'est-ce que j'suis en train de faire, bordel ?! D'habitude, je fantasme sur les gens que je croise, et c'est tout. Le soir je rentre et je m'endors contre mon chat qui ronronne. Là je suis dans un bar, en train d'encourager un parfait inconnu à m'embrasser avant de clairement passer à l'étage supérieur, au propre et au figuré. Je le connais à peine, il a peut-être une femme et des gosses, et... Dieu qu'il embrasse bien ! Ce n'est plus le petit baiser timide qui pointait il y a quelques secondes, sa langue est passée dans ma bouche entrouverte, une de ses mains s'est glissée dans ma chevelure et me tient près de lui, une autre s'aventure sur ma cuisse, et remonte dangereusement. Je sens que ça me fait de l'effet, beaucoup d'effet...
-" On y va ?" je lui chuchote au creux de l'oreille.
Il acquiesce, sort un billet de sa poche qu'il laisse sur la table, et on s'éclipse rapidement.

On gagne tout aussi rapidement la porte de sa garçonnière. Le félin en moi trépigne d'impatience. Une armée de fourmis s'agite sans dessus dessous dans mon bas ventre. Au moment de mettre la clé dans la serrure, il s'arrête un instant.
-" Tu es sûre de toi, c'est ce que tu veux ?"
Zut, le doute. Une brèche où vont s'engouffrer ma raison et ma panique. Je lève les yeux et plonge dans son regard vert, et clair. Oui... c'est ce que je veux. Je murmure un oui en plaquant mes lèvres contre les siennes. (Instinct : 4. Raison : 2) Il lâche sa clé pour me prendre par les hanches. On échange un baiser fougueux. Comme si c'était la première ou la dernière fois qu'on avait cette opportunité. Je me colle à lui. Un bruit de pas dans les escaliers. Le bruit des clés dans la serrure, la porte s'ouvre, il bascule vers l'intérieur en m'y entraînant, et la porte se referme avant que les pas n'aient eu le temps d'atteindre le palier. Nos langues ne se sont toujours pas quittées. Toujours en m'embrassant, il fait glisser mon sac à terre, et me plaque contre la porte. Je sens une bosse prometteuse à son entrejambe. Et ma culotte est trempée. On prend à peine le temps de respirer. Comme si nos vies en dépendaient. Nos vêtements s'envolent un à un à travers l'appartement, au fur et à mesure qu'on se dirige là où il m'emmène. Sa chambre, je suppose. Ou pas. On rencontre un canapé avant. C'est ici que je tombe à la renverse, jean sur les chevilles, soutien gorge à moitié dégraffé, complètement décoiffée. Il enlève son tee-shirt, fait glisser son jean et son slip en même temps, d'un coup d'un seul, sous mon regard amusé. Je peux voir une belle érection. Droite, et presque arrogante. Mais je n'ai pas le temps de l'admirer plus qu'il fait voler ce qu'il me reste de vêtements, avant de me rejoindre sur le canapé.

Couché sur moi, je sens le poids délicieux de son corps contre le mien. Quelques baisers échangés, quelques caresses perdues. Mes mains parcourent son corps -plutôt athlétique- pendant que les siennes parcourent le mien. Ses baisers dans mon cou m'électrisent. Je lui rends. Enfin je peux mordiller cette nuque qui me narguait quelques heures plus tôt ! et lui laisser une marque digne d'un vampire assoiffé de sexe. Il a l'air d'apprécier. Il a aussi l'air d'apprécier mes petits seins, qu'il prend dans ses paumes, qu'il masse, et qu'il finit par embrasser, lécher, sucer. Je cherche son membre en érection, pour le caresser. Sa peau est douce, et chaude. A mes caresses, il laisse échapper un petit râle. Je sens son membre se tendre davantage. Il délaisse mes seins pour suivre de sa langue le sillon qui mène à mon nombril. Je laisse faire en en profitant pour caresser son épaisse chevelure en bataille. Puis il descend encore, dangereusement, vers mon intimité. A genoux au bord du canapé, il m'écarte les cuisses, inspire l'odeur de ma mouille, et me sourit. Ma raison a à peine le temps de protester qu'il a déjà plongé vers mon entrejambe. Le contact de sa langue qui trouve directement mon bouton de plaisir m'arrache un cri mêlant surprise et désir. Encouragée par ce premier essai heureux, sa langue s'enhardit et me procure des frissons comme je n'ai pas eus depuis longtemps. Ma raison n'est plus qu'une toute petite voix en fond que je distingue à peine. Je me laisse aller à cette volupté, et le félin en moi ronronne. Il ose glisser un doigt à l'intérieur. Je me réveille. De nouveaux frissons parcourent mon corps. Je sens monter la tension. Pas maintenant, non, pas tout de suite... Je me relève, pose la main sur sa joue pour lui signifier d'arrêter là. Il comprend, m'embrasse, les lèvres humides de mon excitation, et disparaît un instant. Encore sous l'emprise des sensations qu'il vient de me procurer, je n'ai pas le temps de réaliser. Il revient déjà, le membre bien habillé, et me murmure :
-" Allez, on va passer aux choses sérieuses."

Je ne le reconnais pas. Le garçon timide du train est devenu si entreprenant ! Mais je n'ai pas le temps d'y réfléchir, qu'il a déjà fondu sur moi. Reprenant sa position précédente, il me couvre de son corps, et je sens son membre bien gonflé pénétrer en moi, et me remplir. Plaisir. Intense. De ces allers retours bien rythmés. Ni trop rapides, ni trop lents. Je sens chacun de ses mouvements de bassin. Je sens son souffle. Je sens les battements de son cœur, qui accompagnent notre cadence. Je sens l'humidité chaude dans l'angle de cette pièce, où les vitres commencent à se couvrir de buée. Mais je commence à en avoir marre d'être celle qui reçoit. Sans prévenir je retourne la danse. Le voilà assis sur son canapé, et face à lui, je m'empale sur sa verge au garde à vous, sous son regard encore surpris. Je commence mes allers retours verticaux le long de son sexe.
Il reprend ses esprits et me saisit par les hanches pour accompagner mes mouvements. Je me cambre. Ses mains s'aventurent sur mes seins, il profite de chaque retour pour y mettre un petit coup de langue. On continue ce manège un petit moment, et soudain, ses bras entourent ma taille, et il se lève. Surprise, j'enroule mes jambes autour de lui, et m'accroche, toujours emboîtée. Instinct de survie. Il avance, en me soulevant avec une facilité assez déconcertante. Dans la pénombre de cet appartement inconnu, je ne sais pas où il va, mais très vite je sens un support derrière mon dos. Il me plaque là, avec une force délicieusement brutale. Je desserre juste assez mes jambes pour qu'il puisse reprendre le dessus, et m'imprégner son rythme. Calés contre ce mur, mes jambes entourant ses hanches, ses bras entourant mes jambes, mes mains accrochées à ses épaules, ses mains plaquées sur mes fesses... qu'il pétrit. Je sens la tension monter d'un cran. Je me contracte. Mes jambes tremblent. La tension continue de monter. Son membre se durcit encore plus à chaque nouveau passage. Il fait de plus en plus chaud. Très chaud. Trop chaud. C'est insoutenable. Je n'en peux plus...! ... MH... ! Un gémissement de plaisir s'échappe de ma gorge en même temps que j'entends un râle grave et rauque venir de sa poitrine. Ses pulsions de vie se font sentir à travers la fine membrane de latex, entre mes cuisses ouvertes. Le temps est suspendu. On reste là encore quelques secondes, perchés dans ce moment où nos bulles quotidiennes ont fusionné.


Ma théorie est confirmée : ceux qui peuvent se passionner à ce point pour un simple projet, sont les amants les plus fougueux.
Instinct : +100. Raison vaincue par K.O.

  • On ne s'ennuie pas avec toi !.... Il faut parfois suivre son instinct ;-))

    · Il y a plus de 7 ans ·
    12804620 457105317821526 4543995067844604319 n chantal

    Maud Garnier

    • Merciiiii Maud Garnier
      eh oui, on essaie de tromper l'ennui comme on peut... =p

      · Il y a plus de 7 ans ·
      Avatarbis

      mademoiselle-the

    • En tous cas, ton texte est réjouissant ;-))

      · Il y a plus de 7 ans ·
      12804620 457105317821526 4543995067844604319 n chantal

      Maud Garnier

    • Merci ! Il faudrait peut être que je redonne un peu de liberté à mon petit félin que j'ai (un peu trop) muselé ces derniers temps alors... =)

      · Il y a plus de 7 ans ·
      Avatarbis

      mademoiselle-the

    • ;-))

      · Il y a plus de 7 ans ·
      12804620 457105317821526 4543995067844604319 n chantal

      Maud Garnier

  • Dans les premiers paragraphes, j'ai éclaté de rire, "j'ovule ", excellent ! !;))) la suite est drôlement bien menée aussi, crue sans être vulgaire, , très féline donc ! ;) chapeau mademoiselle -the ! ;)

    · Il y a plus de 7 ans ·
    Ananas

    carouille

    • Merci beaucoup, Carouille =) je le trouve un peu long, ce texte, avec du recul... je pense qu'il gagnerait à être retravaillé et redécoupé =)

      · Il y a plus de 7 ans ·
      Avatarbis

      mademoiselle-the

    • Je ne me suis pas ennuyée à la lecture, mais en écriture il faut suivre son instinct :)

      · Il y a plus de 7 ans ·
      Ananas

      carouille

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