Hors les sentiers battus

dambrezy

Cette fois-ci, pas de Louvre, de Sacré-cœur et de Madeleine. Nous décidâmes de prendre Paris par la bande, de sortir des voies touristiques tracées pour le plus grand nombre. Il nous fallait respirer la ville de lumière dans ses détours et ses dédales, l'esprit impréparé, le coeur en friche.

L'angle de la visite ? L'art autrement.

Direction La Butte aux Cailles pour une visite des ateliers d'artistes dans ce quartier-village fait de ruelles pavées ayant gardé le souvenir du Paris d'autrefois. Après avoir déjeuné sur le pouce, nous rejoignîmes la Cité Fleurie, toujours dans le treizième arrondissement. Encore un lieu de résidences et d'ateliers d'artistes dans lequel nous flânâmes dans un cadre bucolique parmi les nombreuses oeuvres d'art. En fin de journée, Perla et moi tombâmes en arrêt devant un petit masque de bronze représentant le génie du mal d'après Yoshitsuya Ichieisai. Le regard éperdu de Perla, conjugué à mon engouement total, eurent raison de la déraison. J'en fis l'acquisition.

Puisque notre séjour parisien avait été dédié à l'indépendance et à l'original, cette journée unique ne pouvait se terminer que dans un lieu unique. Parvenus dans la chambre de notre boutique hôtel du sud parisien à la façade Art Déco, je posai le masque de bronze sur la console en merisier aux lignes droites, tel le trophée de cette journée de déambulation parmi le Beau. Cette escapade avait été parfaite et ne pouvait trouver meilleur prolongement que dans cette chambre imaginée pour nous.

Signaler ce texte