House of Wolves

mr-scarecrow

"La morsure me fait souffrir, mais ne saigne pas ;
tout ne cessera qu'au chant du loup"

Ils étaient 2, à regarder l'inscription, gravée dans le bois de la vieille masure que tous évitaient, au bout de cette plage déserte, comme inconnue de ceux qui vivaient près d'elle. Les raisons en étaient nombreuses - ne pas faire comme les autres, se retrouver juste seul, à deux.

-Tu ne trouve pas qu'elle à l'air ausi délabrée que Mme Pim's ?? _ Elle éclata de rire, couvrant le bruit des vagues et la châleur du soleil.
Il lui sourit.
-J'allais le dire, la vieille maison de  Mme Pim's. T'imagines une maison avec un toit en chocolat, des murs en biscuit ; les fenêtres et les portes en confiture.
-Pas évident quand on voudra entrer ou sortir ... mais j'aime l'idée !!
-Ca te dis d'y entr ...
-J't'ai pas attendu ! _ Elle était déjà en train de grimper à une fenêtre, et luttait pour passer à l'intérieur de la batisse. _ Non tu as raison ne m'aide pas, je ne me sens pas ridicule ;  même pas un seul instant.
Prenant appuis sur le rebord de la fenêtre, elle n'arrivais pas à se soulever assez pour passer par le cadre défoncé.
-Oups ! Lâcha t'il dans un souffle, provoqué par la retenu d'un rire.
-HEY !! Doucement !
-Pardon, mais te met pas en d'ssous d'moi si tu veux pas te prendre un coup.
-Et je t'aide comment ?
-Je sais pas, tu va bien trouver, t'es tellement intelligent.
-Attends l'inspiration arrive. _
Il inspira un grand coup, et poussa de toute ces forces vers le haut. Il y eu comme un bruit mou, un corps sur un matelat, et une tête furieuse apparu un peu au dessus de lui. _
-T'es un homme mort, Jack.
-Jack ? _ il lui sourit de toute ces dents _ Please don't kill me, beautiful lady.
-Oh vous parlez anglais ?
-C'est de temps en temps, comme un syndrôme de tourette romantique !
-Drôle d'idée. Bon tu viens. _
Elle disparue dans la maison ; il entendit le bruit de ces pas s'éloigner _ Leaf attends moi, ca peux être dangereux ! _ Il se jeta sur le rebord de la fenêtre et se hissa à son tour sur le rebord, quand surgit une masse poilue, grise et qui sentait mauvais, au premier coup d'oeil-nez-il ne savait pas quoi.
Il poussa un hurlement et tomba en arrière, le rire de Leaf l'accompagnant la seconde que dura la chûte.
-Tu sais que t'es une marrante ? _ Il s'était redresser dans un seul mouvement, ayant à peine eu le temps de rouler au sol que déjà il se tenait debout, façe à lui, le visage hilare de Leaf  encadré d'une chevelure châtain, parsemé de peluche grise comme la chose qu'elle lui avait jeté depuis l'intérieur, et qui maintenant se trouver sur le sable, à côté de l'empreinte de son corps.
-Je présume donc que c'est d'une propreté douteuse.
-Tout à fait, mon cher Watson. Mais n'importe qui aurait pus faire cette déduction rien qu'en voyant l'extérieur de la maison.
-Et n'importe qui croirait que tu fait plus d'1m20 en te voyant par cette fenêtre.
La minute qui suivit, ainsi que le cadre vide de la fenêtre, virent passer plusieurs objets et choses hétéroclites, en leur travers. Quand tout ce qui devait être dans la pièce ou se trouvait Leaf sembla se trouver sur le sable, il se suspendit à la fenêtre et penetra enfin à l'intérieur.   Un coussin l'accueuilli en plein visage, faisant s'envoler un nuage de poussière duquel il se dégagea de suite. _ JE NE SUIS PAS PETITE !!
-Tu fais très mal la fille en colère, Lilian...
-LA FERME ! Pousse pas trop loin, tu le regretterais.
-Oh ça je sais. Excuse moi Leaf, c'était juste tentant. J'suis con ... _ Il s'approcha d'elle et Leaf se blottie contre lui.
-Ne m'appelle jamais comme ça, pas quand on est ensemble, juste tout les 2 ou avec les amis ; avec ma mère, c'est tout.
-J'aime bien moi.
-Oui mais ... t'es un peu bête. _ Il se renfrogna, par jeu ; elle l'embrassa. _  C'est pour le "petite".
-Héhé .. Ok, c'est pas faux de toute façon. Je suis un peu bête, t'as bien vu il m'arrive même de me tromper dans les prénoms. _ Elle se retourna, pour le regarder et se préparer à lui sauter dessus en voyant son sourire en coin ; il commença à ouvrir ces lèvres, elle vis le cheminement de ces pensées passer des ses yeux _ ses yeux aie aie aie, pensa t'elle _ arriver à la commissure de ses lèvres, ou se formait souvent ce sourire qui la mettait hors d'elle, de différentes façons à chaques fois, et, quand les mots furent sur le point de passer de pensées à paroles, elle n'attendit pas d'en entendre plus que : "Pas vrai, Jo...", et se jeta sur lui, ou plutôt après lui, car il l'évita et se lança en courant dans un couloir en criant :" Joséphine, l'ange gardiiiiien !!!".
Leur course n'avait pas besoin de sens ni de raisons pour exister, et comme ils étaient partis, ils continuaient de courrir, et, on pouvait appeler celà une course folle, une poursuite éffrainée. Lors de cette traversée éclair de la masure, voici ce qu'ils purent voir du coin des yeux et de leur sens, et ce qu'ils purent entendre, au delà de leur souffle, rendu difficile par la course, leurs rires et leurs cris. Ils traversèrent plusieurs couloirs délabrés, deux vestibules, à moins qu'il n'y en ai eu qu'un seul, quelques pièces grises, sombres et à l'odeur de moisie ; sautant par dessus un vieux simili canapé miteux recouvert d'un drap, semblable à un tapis moyennageux Ils se retrouvèrent dans un nouveau couloir dont le plancher grinçait, leur donnant l'impression de courir sur le pont d'un bâteau. Du coin de l'oreille leur parvenait le son d'une horloge, on eut pu dire qu'elle les dirigeait ; car après plusieurs minutes de courses supplémentaires et autant de pièces, de canapés, de tapis _ après tout c'était peux être toujours les mêmes ; ils déboulèrent dans une nouvelle pièce, dont ils défoncèrent la porte dans leur course ; ils roulèrent sur le sol et se retrouvèrent en pleine tempête. Ils  avaient percuter une veille horloge, "la" vieille horloge, qui les avait conduit jusqu'à elle, pour se faire renverser sur le côté, et se faisant, briser la vitre du  balancier,   s'écrouler les multiples étagères des murs, s'éparpiller livres et feuilles volantes. Un maëlstrom de papier, comme s'ils n'avaient pas bouger de la plage, le verre comme du sable sous leurs pieds. _
-Et bien, entrée fracassante n'est ce pas ?! Ca va ? T'as rien ?

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