Hutte et marécage

Marine Février

photo : Anne Pambrun et Bernard Strainchamps

Percevoir le bruissement des anges
Ma substance absorbée par la fange
D'une captivité implacable
Dans le marais que la boue accable

Au loin la clarté anime l'âtre
Des ombres y dansent comme au théâtre
Émanent du brasier en transe
Des augures d'un éclat immense

Au crépuscule des gouttes tombent
Tout se dissout les rives succombent
Frayant un chemin au réconfort

Au coin du feu je trouve refuge
L'âme au chaud abritée du déluge
Sur le toit mon chagrin bat si fort

Signaler ce texte