Hutte et marécage
Marine Février
photo : Anne Pambrun et Bernard Strainchamps
Percevoir le bruissement des anges
Ma substance absorbée par la fange
D'une captivité implacable
Dans le marais que la boue accable
Au loin la clarté anime l'âtre
Des ombres y dansent comme au théâtre
Émanent du brasier en transe
Des augures d'un éclat immense
Au crépuscule des gouttes tombent
Tout se dissout les rives succombent
Frayant un chemin au réconfort
Au coin du feu je trouve refuge
L'âme au chaud abritée du déluge
Sur le toit mon chagrin bat si fort
Wahou! C'est très fort!
· Il y a plus de 7 ans ·aile68
Merci beaucoup. :)
· Il y a plus de 7 ans ·Marine Février
Des mots très précieux :) Parfois, il y en a un ou deux dans vos poèmes que je ne connais même pas, j'apprends :)
· Il y a plus de 7 ans ·Aurore Rodi (Ancienne Alice Gauguin)
Haha, ravie de l'apprendre.
· Il y a plus de 7 ans ·Marine Février