Ici l'amour est laid - Guillaume Grand (clip)

Premier refrain. La caméra, d'abord floutée en zoom sur des pétales de rose éparpillés sur le sol puis de plus en plus nette. Elle avance en traveling avant et en léger dézoom pour suivre le chemin de pétales de rose qui jonche le sol pavé de la rue. Le cadre remonte le long d'une robe de mariée simple, ivoire.

La caméra s'arrête en plan rapproché sur le haut du corps de la femme. On voit son visage, ses yeux, dont perlent des larmes, ainsi que ses mains. L'une tient une tige de rose rouge (dont il ne reste plus qu'un pétale) et la seconde arrache délicatement ce dernier. Elle lâche la branche, puis le pétale de rose rouge. Celui-ci s'envole avec un coup de vent. Ce premier plan s'arrête dans un flou.

Le second plan s'ouvre sur la main de l'artiste qui attrape le pétale qui vole au vent. Il rase lentement les murs des maisons mitoyennes qui forment la partie gauche de la rue, tout en contemplant sa main dans laquelle repose le pétale, comme s'il s'agissait d'un papillon. La caméra le suit dans un mouvement latéral. L'artiste est donc de trois quart au début : On observe son profil gauche, tout en pouvant voir son regard sur sa main. La caméra reste au même endroit et se contente de tourner à 180 en zoomant et dézoomant si besoin pour garder toujours la même distance avec le chanteur. La caméra s'immobilise, l'artiste sort donc du cadre et laisse place au carreau d'une fenêtre. On y voit un enfant ramasser quelque chose sur le sol. Fondue enchaînée. On voit la rue dans laquelle l'enfant est assis sur les pavés et dépose devant lui ce qu'il a ramassé : Une branche de rosier (l'une des tige laissée là par la femme) ainsi que des pétales de rose encore intactes. Il sort de sa poche un tube de colle. Alors il entreprend de recoller cette fleur. Il le fait très méticuleusement, en prenant soin de les mettre correctement en place pour reconstituer sa rose rouge. Une fois fini, il brandit la fleur vers le ciel. Puis il se lève, marche le long du chemin de pétales rouges et part à la recherche de son "petit poucet". Plus il avance, plus il se presse, et finit en courant. La caméra fait un traveling avant et le suit. Le plan s'arrête sur un flou.

Pour la continuité, le quatrième plan commence par un flou sur l'artiste qui longe les murs de la rue. Il chante le refrain puis son regard se perd dans l'horizon. La caméra bouge latéralement et dévoile ce qu'il observe : L'enfant tire sur un plis de la robe de la mariée. Celle ci se penche sur lui. Il tend sa reconstitution avec un sourire innocent, naïf ; un regard qui porte la simple espérance de la sincérité, de l'amour. La femme lui répond par un sourire tout aussi soigné. Elle le fixe un instant, attrape sa rose et embrasse le front du petit garçon. La femme prend la main de l'enfant et ils s'éloignent ensemble.

Pour le dernier refrain, l'artiste se retrouve à l'extrémité du chemin de pétales. Il les contemple, chante. Le clip se finit sur un très gros plan des pétales de rose qui jonchent le sol, de la même façon qu'il a commencé. Fondue au noir.