Idylle

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Idylle

 

Le regard vague, posé au loin, elle admirait.

La mer que le soleil couchant irisait de mordoré

Au bord des yeux, doucement montait la marée.

La jeune fille rêvait lasse de son amour si loin, séparé.

Lentement la volute violette de sa cigarette  s’emparait

De sa silhouette pour l’estomper et de mystère la parer…

Le regard vague, posé au loin, il voyageait.

L’horizon au  soleil levant se voilait encore de bleuté

Au fond des yeux, persistait le reflet des heures passées.

Le jeune homme rêvait à son avenir si loin, préparé.

Lentement la longueur de la blanche nuit s’emparait

De sa silhouette pour doucement de torpeur l’envelopper…

Ainsi…, seule la mémoire des heures anciennes demeurait,

L’horloge  égrainait les instants, tel des grains de sable doré,

Poussière du temps qui déjà conjuguait leur histoire au passé !

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