III La pieuvre dans la forêt

Igor Ramès

Poème inspiré par la nature bestiale de l'homme.
À Jeannette, ma tendre amie.


Dans la forêt, la pépinière et le jardin
S’étendent les tentacules comme une vouivre.
Même bien au-delà des cyprès et des pins
S’unissent à la ventouse, le ciel et le chanvre.

Tes bras viennent fleurir mille ancolies, là-bas,
Là où Ulysse ne t’a pas trouvée, Abysse.
Mais va ! oui ! va donc, frivole, jusqu’aux camélias,
Tes appendices exposent au jour leurs myosotis.

Que la terre et le soleil te fassent ferler
L’océan de racines, le typhon de couleur,
Qui s’offre. L’odeur iodée de sarriette oubliée
Se mélange à celle du céleri en fleurs.

Ah ! Ondine ! Viens vite l’allaiter ! Elle trépasse.
Féroce sirène ! Tu la plies à ta merci.
Non, plus jamais tes fils ne mordront la réglisse.
Tes filles quittent leurs couronnes de soucis.

  • Pas mal pour ce petit poème néo-classique. Quelques rimes à revoir cependant et tous les vers ne sont pas douze pieds...

    · Il y a plus de 10 ans ·
    Bzh hermine

    Frédéric Baraer

    • Merci beaucoup de me l'avoir signalé ! Je vais revoir cela.

      · Il y a plus de 10 ans ·
      Caspar david friedrich   rivage avec la lune cach%c3%a9e par des nuages

      Igor Ramès

  • J'aime les images et tournures originales et personnelles.
    Le ton, ça sonne fluide avec une certaine musique à mon oreille.
    Le côté redécouvrons la nature d'un autre œil.

    · Il y a plus de 10 ans ·
    Avat

    hel

    • Merci du commentaire !
      Je suis bien content que tu l'aies ressenti fluide et musical, c'est exactement ce que je veux travailler.

      · Il y a plus de 10 ans ·
      Caspar david friedrich   rivage avec la lune cach%c3%a9e par des nuages

      Igor Ramès

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