III La pieuvre dans la forêt
Igor Ramès
Poème inspiré par la nature bestiale de l'homme.
À Jeannette, ma tendre amie.
Dans la forêt, la pépinière et le jardin
S’étendent les tentacules comme une vouivre.
Même bien au-delà des cyprès et des pins
S’unissent à la ventouse, le ciel et le chanvre.
Tes bras viennent fleurir mille ancolies, là-bas,
Là où Ulysse ne t’a pas trouvée, Abysse.
Mais va ! oui ! va donc, frivole, jusqu’aux camélias,
Tes appendices exposent au jour leurs myosotis.
Que la terre et le soleil te fassent ferler
L’océan de racines, le typhon de couleur,
Qui s’offre. L’odeur iodée de sarriette oubliée
Se mélange à celle du céleri en fleurs.
Ah ! Ondine ! Viens vite l’allaiter ! Elle trépasse.
Féroce sirène ! Tu la plies à ta merci.
Non, plus jamais tes fils ne mordront la réglisse.
Tes filles quittent leurs couronnes de soucis.
Pas mal pour ce petit poème néo-classique. Quelques rimes à revoir cependant et tous les vers ne sont pas douze pieds...
· Il y a environ 11 ans ·Frédéric Baraer
Merci beaucoup de me l'avoir signalé ! Je vais revoir cela.
· Il y a environ 11 ans ·Igor Ramès
J'aime les images et tournures originales et personnelles.
· Il y a environ 11 ans ·Le ton, ça sonne fluide avec une certaine musique à mon oreille.
Le côté redécouvrons la nature d'un autre œil.
hel
Merci du commentaire !
· Il y a environ 11 ans ·Je suis bien content que tu l'aies ressenti fluide et musical, c'est exactement ce que je veux travailler.
Igor Ramès