Il Faut Vivre !

novi

Ne perdons pas l'envie d'aimer, s'il-vous-plait.

Il Faut Vivre !

 

Dans un monde si complexe,

Là où vivent les âmes perplexes,

Je trace un itinéraire, infondé,

Vers une amertume civilisée.

 

Je m'égare parmi les ruines,

Les décombres, les trésors

Et les petits bouts de monde.

 

J'écorche mon petit corps,

J'attire l'attention des tombes,

Et je me m'informe çà et là.

Sur Quoi ?

 

Sur Elle, cette douce Mort.

Elle, oh Elle !

Qui me remémore,

Comme un parfum féminin,

La délicatesse du dessein,

Le chatoiement de la vie,

Et Aussi,

Que le vent de mon esprit,

Les vagues de mes litanies,

Sont des dons, des talents !

 

Je parcours les chemins,

Le manteau brun fermé,

Je regarde en face le déclin.

 

Entres les tombeaux,

J'effleure les pierres

J'exhale mes maux,

Travaille comme un serf

Sur son pieu domaine.

 

Et là,

 

Comme une réminiscence,

Son ombre me chatouille,

S'inscrit comme la rouille,

Autour de mes os.

 

Elle me fait rire !

Oui, rire !

Me fait me souvenir

Que si je la tente trop,

Je perdrais mes mots,

Et je manquerais de peu,

L'occasion d'être heureux,

D'être amoureux,

D'être auprès de celle,

Qui comme toutes les femmes

Me donnera l'envie d'étincelle,

De flamber, d'abord petite flamme,

Puis enfin bucher pour Elle,

Brasier, qui à petit feu,

S'éteindra heureux de s'être éternisé.

Signaler ce texte