Incandescence

Gabriel Desarth

Langue , longue 

L'attente, 

Douce et subtile

Le baiser déshabillé,

Du soupir enrubanné

Je cede à ces jeux si,

La tiédeur de ces lèvres

M'enlise à ses contours

Sous des drapés qu'il,

Peindra rougissant.

Là je devine ses,

Ombres et indécences,

Câlines.

Ses lumières à mon cou

Là je cajole ses,

Murmures,

Aux plaisirs des,

Feintes luminescentes.

Des formes qu'il arbore

Sans pudeurs je veux, tout.

De sa passion qu'il dévore

Sans honte je détourne,

Des envies qu'il débusque.

Fièvre , femme,

Galante,

Muse amoureuse.

Des miels, des orangés,

Atalante compromise.

Le maitre mène d un trait

La chair et son attrait

Ces dessins qu'il,

Croquera,

D'esquisses en extases.

J'ose, nue sous les caresses

Ses huiles et ses pastels

Etre son autre, son aquarelle

Le seul éclat de ses grâces

Qu'il cultive dans leur boudoir.


 













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