Incube de mes nuits

Au creux de l'insomnie, ô Incube des nuits,
Tu viens cueillir la fleur sur ma toison dorée.
Ton souffle se suspend lors que sonne minuit,
Et ta langue s'abreuve à la claire rosée

Toi, le tendre démon, lorsque la lune luit
Au velours de ma peau, à sa douce brûlure
Tu mêles à nos soupirs un râle qui jaillit
Lorsque dans un sursaut coule mon onde pure

Dans mon pourpre jardin,la fleur qui était close
Sous le vit triomphal prend des teintes de rose
Faux ange ou bien démon,tu viens brûler mon antre.

Bois mon sang vermeil et mes larmes de sel,
Qu'à l'autel du désir se joue un rituel…
Celui de corps brûlants dans la valse du ventre.

MONE ( c'était mon premier sonnet ):-))