Intégrité sociale
psycose
Intégrité sociale
S'assimiler aux normes de la société est le fondement de l'intégrité sociale. Or, toute civilisation subit, au cours de son évolution, des répercussions de premier ordre lorsque la mentalité du peuple se laisse influencer par une idéologie quelconque. De deux choses l'une, soit l'autorité accepte et respecte, ou du moins fait preuve de tolérance, à l'égard de ce genre de phénomènes. Soit, elle interfère son jugement politique afin de «rétablir l'ordre publique». Se poursuit alors en toute logique, dans un premier temps, un bras de fer psychologique entre ces deux parties. Un conflit interne conduisant, soit à la rébellion jusqu'à atteindre à son paroxysme une révolution historique, ou bien alors au triomphe dictatorial du pouvoir en place.
Est-ce à un gouvernement des convenances d'indiquer à la masse comment se comporter en toute situation ? La liberté des uns et des autres est-elle donc codifiée par des principes communes régit sous l'emblème du «vivre ensemble» ? Suffirait-il donc d'agréer chaque décision des personnalités influentes afin d'être parmi les véridiques ? La majorité a t-elle toujours raison ? Si oui, pourquoi ? Et sinon, qui devrait choisir le bien collectif, ce qui est sage ? Un tel être devrait-il être élu ? Si oui, par qui et comment ? Et ainsi de suite. . .Accorder la suprématie à un individu pour l'entretien d'une nation, d'un idée, de valeurs sacrées doit être considéré par ce dernier comme une lourde responsabilité. En avoir conscience au point de ne pas la désirer de son propre gré. Accorder le pouvoir à celui qui le craint plutôt qu'à celui qui ignore la gravité du statut en question serait-il préjudiciable ?
La corruption règne en maître et s'appuie sur l'ignorance de ses victimes afin d'élargir sans cesse sa toile. Accorder sa confiance, c'est donner l'opportunité à la trahison de s'immiscer à la moindre faille. Le message serait-il donc de cesser de faire confiance ? Ou plutôt d'apprendre à qui faire confiance et sur quels critères ? Avoir des repères fiables en connaissant anthropologiquement son environnement est la recommandation primordiale à toute personne qui chercherait à survivre dans un monde gouverné par la supercherie et les jeux de subterfuges. Ne pas se renfermer l'esprit par des préjugés et des stigmatisations qui ne sont, parfois en majeure partie, que le fruit d'une manipulation bien élaborée par la sphère privée des hypocrites.
Quelle démarche entreprendre pour sortir du labyrinthe des idées préconçues si ce n'est par le biais de tout un processus de recherches intensives et honnêtes ? Oui, l'honnêteté est une qualité qui se fait rare dans les temps qui courent, parfois rabaissé sur le même registre que la naïveté. De nos jours, il n'est plus étonnant de voir l'injuste gravir les échelons pyramidales de la réussite plutôt que celui qui apporte sa réelle contribution à un projet professionnel, culturel ou bien sentimental. Pourquoi donc autant d'incohérences dans une société qui se veut juste en se désavouant de toutes formes de discrimination envers les citoyens qui la compose ? Finalement, ce n'est peut-être pas un crime de constater que la noblesse sociale n'est probablement qu'une illusion qui aurait pour but d'empêcher la population de se révolter contre les inégalités. . .Ne dit-on pas qu'au royaume des aveugles, les borgnes sont rois ?
Une vraie réflexion, merci pour ce partage.
· Il y a plus de 8 ans ·metis
Merci surtout à toi pour ta lecture et ce touchant commentaire ! Sarak !
· Il y a plus de 8 ans ·psycose
C est sincère. Cette lecture fut pour moi un vrai plaisir et un moment d élévation intellectuel que j ai apprécié
· Il y a plus de 8 ans ·metis
Sujet très intéressant et morale toujours d'actualité...malheureusement! Le souci à mon sens est qu'entre le peuple et les gouvernants, s'est creusé un fossé (géant) d'incommunicabilité. La communication pour qu'elle soit OK et "adulte" (Cf Analyse Transactionnelle) doit permettre à chacun de se sentir égal de l'autre. Or, cela fait des lustres que les dominants dominent les dominés, dans un relation croisée "parents/enfants" qui fait donc que les "enfants" se rebellent quand les "parents" accroissent leur discours normatif, leur "c'est pour ton bien; qui aime bien châtie bien, je sais mieux que toi ce qui est bon pour toi car je suis plus intelligent, fort, grand, expérimenté..." Et ça peut durer longtemps. Pour que ça change il faudrait changer radicalement de style de gouvernance, élire non un président mais un collège de personnes, sortir du funeste système des partis, enseigner la "politique" au sens premier "la vie de la cité" à l'école, changer le mode de recrutement de Sciences-Po et l'ENA...lesquelles écoles recrutent toujours les "premiers de classe"...Il y a du boulot!
· Il y a plus de 8 ans ·divina-bonitas
Merci pour cet enrichissant commentaire ! Divina-Bonitas !
· Il y a plus de 8 ans ·psycose