Interligne

kimi

Etait-ce un poême ? Un hymne à la nostalgie ? Une rupture de l’amnésie séléctive ? Peut être..Mais, c’était surtout le miroir d’une âme entrain de découvrir,de se découvrir dans le tumulte de son univers ; cette existence qui malgré la vie qu’on y mène, demeure réticente.

Ecrire. Mot secret, sacré dans la bizarure d’un métalangage consacré par l’évanescence de ceux qui détiennent les faubourgs du vocabulaire...Ecrire à partir de rien. Juxtaposer les mots in-sensés qui nous viennent de loin, de trés loin, les ciseler, les sculpter et les ériger comme une satatue de sable dans notre mémoire lasse et glissante pour qu’ils s’éffritent et se désintégrent en cristaux lumineux. Ecrire jusqu’à l’agonie d’un vocabulaire où nous sommes plus intrus qu’invités... Puis dans l’écriture, il y a une félure –lecture ambigüe-, lieu de mon évasion, une fuite implacable dans les méandres d’une langue que je voulais adopter et qui a fini par me dompter... Dans le mot, il y a également les blessures non cicatrisées, les non-dits, le souvenir qui ne laisse aucune trace. L’amour et l’indifférence se neutralisent et ne subsiste qu’une thébaïde libératrice et castratrice. Le plaisir s’éfface. L’être s’étire et s’attire, s’accroche et se décroche, alors que les mots dans leur infini sont toujours là, vides at avides au sens lustral qui puisse emplir leur viduité et leur ouvrir cet horizon bleu comme le ciel –inatteignable, pourtant là....., un mot qui sort et s’étale dans la plénitude de ma jouissance sciptuaire. Dans les mots, il y aussi des maux incurables, il y a des joies inoubliables et des recontres inestimables......

Signaler ce texte